samedi 21 avril 2018

La découverte des puzzles et leur intérêt sur nos bout'chou!


 Un bon moment à passer avec son enfant c’est de faire des puzzles !
J’en avais acheté quelques un quand il était petit avec des cubes à tourner pour trouver les images correspondantes ou alors avec trois ou quatre pièces représentant un arbre ou un petit ours. Cependant il n’a jamais accroché, bien qu’on le fasse avec lui. Il avait surtout envie de construire des tours avec les cubes (pas la peine d’investir dans des cubes de constructions Montessori, notre bébé a aussi des solutions DIY). J’ai trouvé alors un livre avec des pages cartonnées, un côté avec l’image à faire et l’autre côté le puzzle incrusté dans une page avec un pourtour. Il faisait l’effort de le réaliser quand nous étions ensemble et que l’on commentait tous les deux ; je lui ai laissé à disposition dans un « tiroir à puzzle » (il est important, comme on le sait par la pédagogie Montessori, que chaque chose ait une place définie, l’ordre est primordial dans l’apprentissage, il le facilite). Il le reprenait quand il le voulait et étudiait tout seul. Il a aussi repris les autres puzzles. L’autonomie et la possibilité d’avoir accès quand il le souhaite lui a permis de les apprivoiser et comprendre par lui-même.

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C’est un jeu méthodique qui permet de travailler un grand nombre de faculté notamment la concentration, la manipulation fine pour manier les pièces et la réflexion ainsi que la projection dans l’espace.  C’est un jeu calme en principe. C’est vrai que l’on peut passer près d’une heure à discuter des pièces les trier tout cela dans le clame mais d’un coup ça part en fou rire et mon petit bout chou se met à faire un peu n’importe quoi pour faire rire. Je dois dire que l’on sait attaquer à un puzzle de 1000 pièces, enfin moi, mais il a décidé qu’il devait m’aider car « maman n’y arrive pas toute seule » selon lui ! Ah les répliques qui font mouche !^^
C’est donc pour le côté social, un jeu qui permet de développer le coté coopératif.

Il est aussi intéressant, outre le côté ludique avec des scènes enfantines ou avec des héros de dessins animés, quand les puzzles reprennent un thème comme le corps ou la nature (arbre, fleur, germination,…), l’alphabet ou les nombres. Ils combinent la manipulation, l’esprit de jeu tout en permettant à l’enfant de tester ses connaissances et de mémoriser les formes. Une conscience profonde des sujets et une appropriation personnelle par l’enfant sont mises en jeu. On retrouve, pour ce qui est des chiffres et des lettres, le même concept que les chiffres et lettres rugueuses de la pédagogie Montessori. Tout ce qui arrive au cerveau doit passer par la main pour un meilleur apprentissage.  
Les puzzles permettent d'aborder beaucoup de notions qui sont au départ abstraites pour nos jeunes cerveaux en herbes : corps, zoologie, géographie, nature, écologie,...

Dernier point, le résultat final, le triomphe du puzzle reconstitué ! En tant qu’adulte nous ressentons cette satisfaction du travail achevé pour beaucoup de choses. Les petits le ressentent de la même manière mais avec un résultat clair, visible rapidement, ajouté à cela un sentiment de fierté et de confiance en soi qui se renforce, indispensable pour grandir et pur affronter d’autres défis de plus en grands dans leur vie.

Repassons en revue toutes les formes de puzzle possible 
Encastrement purement géométriques 
Reproduction de figures comme le Tangram® 
Le puzzle classique aux pièces échancrées et s’emboitant pour former une image


Pour les puzzles aux pièces en bois, à encastrement géométrique ou du style Tangram®, certains permettent de développer l’imagination de l’enfant car ils n’imposent pas la reproduction exacte d’une image mais plus un jeu de construction, de création nécessitant l’utilisation de la représentation spatiale pour faire tenir les pièces entres elle.

Alors bons puzzle avec vos enfants! Avec la chaleur de ces jours ci c'est un bon moyen de passer l'après midi sans trop ressentir la chaleur!

lundi 16 avril 2018

Terrible two... SOS!




Le cap des deux ans et sa crise d’agressivité et d’opposition sont, selon certains, bien plus redoutés que la crise d’adolescence.
Je pensais, avant de le vivre, que c'était surement exagéré et que cela passerait vite. Mais évidemment on n’y échappe pas même avec les meilleures méthodes d’éducation du monde ! (si cela existe…)
Terrible two te voilà !

Cela commence assez subtilement quelques "non" de plus que d’habitude, des difficultés à se concentrer sur les activités qu’il aimait avant. La phase est exponentielle dirai-je et l’apothéose, incontestablement, c’est quand l’agressivité entre en jeu. A cet instant, c’est une étape vraiment dure à gérer pour nous parents qui ne donnons que de l’amour et recevons des réactions violentes lors des accès de colères.

La technique de le raisonner au moment de la crise est efficace au début quand les crises ne sont pas trop ardues à surmonter pour notre enfant lui-même. Mais quand on avance et que les colères deviennent difficiles à contrôler pour lui, ses émotions prennent le dessus, le submergeant. Il est perdu dans ce qu’il ressent et le raisonner à ce moment-là ne sert à rien car il ne peut pas intégrer ce qu’on lui dit. Et cela augmente son trouble et au lieu de la calmer et de la rassurer, cela augmente son malaise et fait durer ce moment douloureux, pour nous deux.
L’impuissance et la colère nous gagnent aussi… et on tombe dans le schéma : élever la voix, faire les gros yeux.  La première fois cela le surprend et le stoppe net mais à cause de la surprise, voire de la peur qu’il a ressenti, mais cela ne résout pas l’origine de la colère, ni son malaise. Et la seconde fois voter bout ’chou risque de pleurer encore plus car il se sent seul face à ses émotions. Il va très vite faire le rapprochement entre votre énervement et ses crises et vous risquer d’arriver à lui faire comprendre qui ne faut pas exprimer ses émotions, car cela déclenche aussi une mauvaise réaction sur vous. Et c’est surtout ce qu’il fait éviter. Nous devons lui apprendre à parler de ses émotions et l’accompagner dans l’apprivoisement de ces dernières.

Pour savoir réagir, il faut comprendre d’où viennent ses colères, ce que cela traduit et comment l’enfant vit cette période de son point de vue.
Effectivement la colère est une réponse à une frustration, donc à la sensation d’être impuissant vis-à-vis d’une situation. Pour notre enfant attirer l’attention de ses parents, le besoin de se sentir rassuré car il est dépassé par une émotion ou par la peur ressentie dans une situation sont les nombreux déclencheurs d’une crise de colère.
Ce terrible two marque ainsi découverte par notre bout’ chou de la conception et gestion de ses émotions, et des limites qui en découlent. En effet jusque-là il lui était incompréhensible que ses désirs ne soient pas réalisés, il se heurte donc à la frustration et ne sait pas encore comment la gérer d’où la colère qu’il doit aussi s’entraîner à dominer comme nous.
L'autre souci c’est la patience des parents qui peut être mise à mal et c’est à nous de donner l’exemple. Nous sommes dans l’obligation de savoir régir de manière positive pour ne pas augmenter négativement ses émotions.

La colère et les crises traduisent de ce fait un mal être de notre enfant et un besoin d’être rassuré. Il a droit d’être en colère, il faut l’aider à comprendre cette émotion mais c’est la façon donc il l’exprime qui doit être contrôlée. Et donc nous devons le rassurer, lui dire que cela nous arrive aussi, mais surtout lui témoigner de l’amour pour qu’il ne sente pas perdu et seul dans ce moment aussi délicat pour lui que pour nous.
Rappelez-vous de ce qui vous fait craquer chez voter bout chou, ce qui le rend si mignon et irrésistible, vous arriverez à vous calmer et vous pourrez ainsi gérer vos émotions et celles de votre enfant.
En résumé il fait l’accompagner dans cette apprentissage indispensable mais douloureux pour vous et votre enfant

Quelques conseils 

  • Ne jamais dénigrer ou crier sur son enfant ou lui dire qu’il est méchant ou « pas beau ». Les sentiments négatifs qu’il reçoit à ces moments la risquent de causer des ravages plus tard, même si sur le coup le résultat est un arrêt de la crise.
  • Ne jamais faire de geste violent comme une fessé ou une tape sur la main. En effet on lui dit de ne pas taper et le résultat qu’il reçoit lorsque il le fait, c’est « tu me tape car je te tape ». Il risque de reproduire ce geste sur d’autres personnes.
  • CÂLINER même si cela semble inefficace au départ, il comprendra vite qu’il peut se rassurer et se calmer dans nos bras.
  • Bien lui expliquer le déroulé des activités ou le préparer à l’avance quand nous devons sortir pour ne pas le surprendre et le mettre dans une situation ou sa frustration et son incompréhension prendront le dessus.
  • Utiliser une roue/échelle des émotions et des cartes associées pour qu’il puisse visualiser et comprendre ses sensations. Le livre le monstre des émotions est une bonne approche à lire avec lui et à partir duquel nous pouvons construire la roue ou l’échelle des émotions
  • Lui trouver des moyens de se clamer comme la respiration ou le yoga au moment des crises pour pouvoir ensuite parler avec lui

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Et surtout GARDER LE CAP ! Cela sera bientôt derrière nous, en attendant nous devons l’accompagner et l’entourer encore plus.

Vite un câlin à son petit ange maintenant l’article terminé !