mercredi 1 janvier 2020

BILAN 2019 IEF....

A quelques heures du début de cette année nouvelle 2020, il est temps de dresser le bilan de tout ce qui s'est passé pour nous en 365 jours...


Nous avons vécu des choses joyeuses et des choses douloureuses, nous avons éprouvés tristesse et bonheur, désarroi, doute, courage et détermination....

2019... première déclaration et son lot de stress !


L'envoi des courriers a été un point marquant de notre année, et ainsi que l'appréhension concernant les contrôles. Après avoir recommencé ma lettre au moins cinq fois, car je mettais un point d'honneur à l'écrire à la main (j'ai partagé le désarroi de mon fils si je le mettais devant une page de ligne d'écriture à faire ^^), j'ai enfin pu la poster, en espérant avoir des nouvelles le plus tard possible, ce qui s'est passé trois mois plus tard....
Nous avons eu le contrôle de la mairie début décembre, très bienveillant et courtois. Il s'est déroulé en mairie, j'avais préparé le questionnaire d'Isa Lise ce qui a facilité l'échange qui n'a duré que 10 min, surtout basé sur les activités hors maison.
J'attend pour la nouvelle année le contrôle pédagogique qui lui sera beaucoup plus formel, bien que je prône les apprentissages informels et ai abandonné un planning précis suite aux imprévus de la vie, que nous avons subis cette année.

Apprendre à prendre le temps... apprendre à apprécier le temps...


Oui s'il y a une leçon à retenir cette année c'est bien d'apprécier le temps qui passe et profiter de la vie, de la joie et des sourires d'un petit garçon qui s'amuse de tout, de son insouciance. L'enfance est un bien précieux qu'il faut préserver et protéger. Alors continuons à avoir confiance en notre choix d'IEF.
Nous avons subi trois deuils dans notre famille, des personnes proches dont ma grande sœur, la tante de mon petit bout. Cela a été et est toujours une épreuve terriblement douloureuse, dont nous nous remettons que très doucement. C'est pour cette raison que nous avons abandonné totalement le formel dans les apprentissages ainsi que les plannings, mon petit gars apprend ce qu'il veut quand il veut, il pose des centaines de questions accueillis avec bienveillance, je lui donne les moyens de découvrir le plus de choses possibles et de l'accompagner pour qu'il apprenne, mais sans formalisme. Il se remet lentement de ces pertes, l'année dernière nous avions déjà été abandonné par son père qui est définitivement sorti de nos vies et maintenant sa tante.
Donc IEF en unschooling, apprentissage informel, apprendre en liberté voila notre projet de vie en hommage à ma sœur. Elle m'aidait énormément pour l'IEF et comme moi prônait cette façon d'apprendre en totale liberté et harmonie avec les envies et aspirations de l'enfant.




Le décrochement du formel fait également suite aux réactions de mon petit ange qui est dans une phase (liée aux accrocs de la vie) où il refuse tout en bloc. Il a besoin d'apprendre à son rythme et surtout comme il veut, entourée de douceur, patience et attention. Sinon il se braque, il ne veut plus rien faire et des crises d'énervement surgissent alors qu'il n'en faisait jamais. Je veux préserver son bonheur et surtout lui rendre son insouciance, sa joie de vivre.
Alors mode unschooling enclenché!
Le formel reviendra si le besoin se fait sentir et si il est demandeur, comme cela se passait il y a quelques mois. C'est ce qui est formidable avec l'IEF : nous pouvons nous adapter à notre enfant.

Une dernière chose apprise dans la douleur, c'est qu'il ne faut pas cacher à ses enfants les épreuves et les malheurs de la vie mais leur apprendre à les surmonter, leur apprendre à se relever.
C'est avec la perte de ma sœur que cela s'est passé. Que faire pour les obsèques ? Je n'avais personne pour le garder et étais-ce sa place là-bas ? La réponse fut oui. Il avait le droit de dire au revoir une dernière fois à sa tante, de savoir qu'il ne la verrait plus. Evidemment je n'ai pas dit de but en blanc les choses, mais je suis passée par des métaphores, des images qu'il connaissait, des choses qu'il partageait avec sa tante. Je lui ai expliqué les choses mises à sa portée. Le jour de la cérémonie il savait exactement ce qui allait se passer, les gens qu'il y aurait, l'attitude à avoir dans les lieux où nous nous rendions et pourquoi il ressentirait une grande tristesse et verrait la peine sur les visages de la famille.
Les enfants sont beaucoup plus perspicaces que nous, ils devinent avant même que nous ayons formulé quelques mots que ce soient, ils ont déjà assimilé la situation et se l'ont approprié.

Noël à la montagne


Cette année, vous le comprendrez aisément nous n'avons pas pu faire les fêtes de fin d'année chez nous, ce qui nous a ouvert alors une perspective de découverte de la montagne. He oui nous sommes partis dans les Hautes Pyrénées pour voir la neige, les montagnes, la nature en hiver et les animaux qui y vivent, les joies des batailles de boules de neiges, de la confection d'un bonhomme de neige, des descentes en luge.




Tout ce que nous avons pu recueillir et amasser comme documents et infos sur la région nous les avons étudié avec mon petit bout. Puis il a regardé tout seul des tonnes de livres sur les montagnes et étudié seul les cartes pour trouver où nous serions et où nous irions nous promener. Une fois sur place, il a repris les cartes pour confronter ce qu'il avait vu en voiture et ce qu'il y a sur les cartes. Il refait sur des feuilles ce qui nous voyons en promenade, il dessine les plans des chalets. Je lui laisse la liberté de ce qu'il veut faire. Il apprend à mieux dessiner, et même à écrire certains mots à sa demande, ou à les lire.
Les cadeaux de Noël ont été fait selon ses envies, des camions évidemment, mais aussi une machine  à pizzas, ce qui lui permet d'améliorer coordination et manipulation fine. Comme nous ne sommes pas chez nous et que les jouets sont réduits, il fait travailler son imagination pour créer un univers et des histoires, ce qui est un moyen d'apprentissage extraordinaire. Il trouve des solutions aux problèmes que nous rencontrons niveau installation ou autre. C'est hyper motivant de le voir intégrer une conversation de "grandes personnes" pour argumenter et discuter des possibilités de solutions ou d'activités.
Je lui ai aussi offert des jeux de société Bioviva, qui prônent la protection de la planète, des ressources, de la nature, les valeurs éco-responsables et nature-responsables, cadrant parfaitement avec notre mentalité naturaliste et de liberté de vie.
Croyant toujours au Père Noël nous avons trouvé un chalet avec une cheminée. C'est lui le responsable avec son grand père de l'approvisionnement en bois. Lui donner une responsabilité lui donne confiance en lui.
Nous avons rétabli les rituels qu'il connait des Noëls précédents, malgré le fait d'être loin de chez nous, comme les chaussures au pied d'un petit sapin (naturel, pas en plastique !) et la collation du Père Noël. La multiplicité des rituels et d'habitudes permet à notre enfant (à nous aussi d'ailleurs) de se sentir plus serein et de traverser les épreuves de la vie avec plus de facilité.

Je vous souhaite maintenant un très belle année 2020 !
Vive l'IEF ! Joie et sérénité à tous... restez confiants et sûrs dans vos choix !



mardi 29 octobre 2019

Halloween, quelles activités en IEF pour les enfants de 4 ans ?


Cette année, pour ma petite tête blonde de quatre ans, Halloween prend une ampleur plus importante que l’année dernière. C’est une occasion de changer les habitudes, d’aborder des thèmes magiques, d’explorer un nouvel univers qui ne revêt sa cohérence qu’au moment d’Halloween.

Petit récap’ sur l’origine d’Halloween


C’était au départ une fête celtique qui marquait la fin de l’année et le début de la nouvelle, car à cette époque l’année se terminait le 31 octobre. Comme tout le monde le sait, les jours en cette période de l’année se raccourcissent et la légende voulait que ce fut à cette occasion que les fantômes rendissent visite aux vivants. Pour les faire fuir, les humains se paraient alors de costumes effrayants et se réunissaient pour faire la fête.
Les immigrés irlandais exportèrent cette tradition aux Etats Unis, qui là-bas est une fête presque aussi importante que la Noël chez nous.
Dans le monde du christianisme, la Toussaint fut instaurée le 1er novembre, pendant de la fête anglo-saxonne. On peut trouver une analogie dans le mot même d’Halloween, contraction de « All hallows eve », « le soir de tous les saints », donc la veille de la Toussait qui est la fête de tous les Saints.

La citrouille, symbole contemporain d’Halloween, remplace le navet de la légende de Jack’ O Lantern (Jacques à la lanterne), condamné a erré pour l’éternité dans les ténèbres, éclairé seulement par un peu de braises dans un navet creusé. La citrouille est plus facile à creuser (même si des fois cela devient un véritable tour de force de le faire ^^) et pousse à cette période de l’année. La couleur d’Halloween devint ainsi officiellement le orange.
Voila pour la petite histoire !

Vocabulaire et écriture


Comme à chaque occasion, un imagier et un recueil de vocabulaire sur le thème sont indispensables pour toutes les activités qui viendront, et surtout permettront à notre bout de chou de maîtriser plus de mots.
J’ai ressorti la fiche que j’avais réalisée l’an dernier sur laquelle il s’était surtout concentré sur les dessins. Maintenant ce sont les noms associés aux dessins qui l’intéressent car nous les retrouvons dans les comptines et les histoires que nous lisons.



Nous décrivons avec plus de précision ces personnages magiques et utilisons un vocabulaire plus riche en termes de description (nez crochu, chaussures pointues, robe rapiécée, …)

Quoi de mieux qu’une poésie, un poème ou une comptine chantée pour agrandir le vocabulaire et lui permettent de le retenir, tout en lui faisant travailler sa mémoire par la récitation de petits textes qui ont du sens.
J’ai opté pour une comptine un peu longue pour lui faire travailler les mots symboles d’Halloween (les retrouver, les déchiffrer, les recopier, jouer avec) et une comptine plus petite en anglais et en français.




Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas dans l’apprentissage formel d’une poésie comme à l’école ! 
Nous l’avons lu plusieurs fois ensemble et décrit les mots, nous les avons expliqués et avons dessiné ce qu’ils représentaient. Puis tout au long de la journée nous chantions une phrase par ci par là en rigolant et par magie le lendemain il la savait. On la chante dès que l’on parle d’Halloween.

Pour ce qui est des mots anglais, la pratique et la répétition sont primordiales, dès que nous voyons dans les journaux ou les magazines, ou à la télévision ou dans les livres les images que nous avons associées aux mots je lui pose des questions ou il me demande confirmation des mots anglais.

Ces comptines sont accessibles pour lui à tout moment de la journée et je le retrouve des fois avec ses fiches en train de les lire à ses peluches, ou alors inventer une histoire avec les mots.
Pour ce qui est de l’écriture, nous voyons les mots écrits des trois façons à chaque fois, pour qu’il puisse passer de l’une à l’autre sans difficulté, en fonction du support sur lequel il les verra par la suite.



Activités d’Halloween


Graphisme et numération peuvent être très bien adaptés au thème d’Halloween.
 J’ai réalisé une activité de tableau à double entrée que vous pouvez reproduire à l’infini et pour n’importe quel thème. Cela fait travailler la cohérence et concordance, le repérage dans l’espace.



La décoration de citrouilles d’Halloween et les dessins sont une mine d’or pour développer le graphisme qui leur servira plus tard à l’écriture cursive.
La notion de symétrie peut être travaillée également lors de la réalisation de ces décors car une citrouille en papier est propice à être pliée en deux et faire appréhender cette notion de symétrie à nos bouts de chou. Pour aller plus loin on peut alors leur demander de décorer une moitié de citrouille selon le décor que nous aurons déjà réalisé sur l’autre moitié (en symétrie).
On peut aussi leur faire discerner entre plusieurs citrouilles celle qui présente une symétrie et celle qui n’en présente pas (par exemple deux yeux en triangle ok mais un œil en triangle et un œil en carré, non)

On peut également proposer de découper des dessins et des illustrations dans les magazines (qui permet en passant de travailler la motricité liée à l’utilisation des ciseaux). On réalisera avec ces images un collage pour Halloween sur une feuille où nous aurons préalablement dessiner un cadre qu’il devra décorer en suivant les traits que nous aurons commencés. Nous travaillons ainsi les vagues, les ponts, …



La notion d’ordre des chiffres et de grandeur peut être abordée avec les sorcières, ou tout autre personnage d’Halloween ! C’est selon vos préférences.
Plusieurs sorcières sur un ligne : qu’est-ce que l’enfant voit (phase de description et réinvestissement du vocabulaire appris). Puis on peut demander où est la plus petite, la plus grande, quelle place occupe -t-elle ?



Des petites figurines en feutrines nous aident à toucher du doigt la décomposition des nombres, les additions ou soustractions.




Construction de décoration


Je réalise un patron assez grand de sorcière, tous les éléments séparés, qu’il devra découper s’il est à l’aise avec l’utilisation des ciseaux sinon c’est moi qui le fais. Puis nous installons tous les éléments une fois décorés selon ses goûts pour construire la sorcière. La phase de coloriage est délicate, c’est un bon exercice de dextérité, de suivi de consignes et de concentration ! Une fois le résultat satisfaisant nous passons à l’étape du collage avec tous les commentaires sur le fait que nous avons collés telle ou telle pièce à cet endroit, un peu trop haut, un peu trop bas, …




A chaque activité, il faut parler et lui faire décrire ce qu’il fait. Ouvrir une discussion, un dialogue lui permet d’exprimer ce qu’il ressent (peur, enthousiasme, étonnement, curiosité, …), ce qu’il voit et de lui donner de l’aisance et de l’assurance par la suite quand il effectuera d’autres travaux manuels et de l’assurance dans ses explications. Ce sont des clés que nous donnons à nos enfants en leur parlant de tout et en les sollicitant, des clés favorisant la confiance en soi pour qu’il ne soit pas démunis plus tard face à des situations où ils n’auront pas les mots ou ne posséderont pas les moyens pour se faire comprendre.

Nous pouvons aussi créer nos décos d’Halloween en feutrines, c’est une super manière. Je n’ai pas eu le temps cette année de le réaliser moi-même, j’ai trouvé dans un magasin, un petit kit pour fabriquer trois figures d’Halloween en feutrines, cela nous a pris une après-midi, un moment fantastique de rigolades et de plaisanteries. L’important dans tous les apprentissages c’est que l’enfant est heureux et veux de lui-même apprendre. Même en faisant un simple bricolage il apprend énormément de choses, certes pas formellement mais l’expérience et la manipulation, comme le soutient la pédagogie Montessori, sont le premier palier de l’apprentissage. L’enfant doit faire ses propres expériences et se construire son univers et ses représentation mentales avec le matériel que nous lui proposons.

Vient ensuite le temps de la cuisine et de la préparation de la soirée d’Halloween, il faut trouver des recettes évidemment réalisables par leurs petites mains, comme des sablés aux formes d’Halloween, ou un gâteau au chocolat que nous pourrons décorer avec les sablés ou des bonbons. Pour grignoter avec une potion magique (de jus de fruits) en entrée, quelques mini pizzas araignées ou momies, ou des gressins en forme d’os, un velouté de citrouille qui fera rire les enfants, un plat de pâtes vertes (mais chut nous ne dirons pas qu'elles sont aux épinards sinon le charme d’Halloween sera rompu ^^) surmonté d’une sauce tomate et de quelques yeux globuleux en mozzarella et olives.
Vous trouverez bien une recette qui vous plaira, enfin une recette qui plaira surtout à vos enfants et qu’ils auront envie de réaliser. Car leur laisser le choix, la possibilité de prendre une décision et d’être acteurs de la préparation rendra cette fête encore plus magique. Les apprentissages n’en seront que plus efficaces.

Deux mots : AMUSEZ-VOUS !
En IEF nous retrouvons notre âme d’enfant et c’est surement le meilleur moyen de donner l’envie à nos enfants d’apprendre, par bonheur et sereinement, à leur rythme.

Happy Halloween ! 


lundi 14 octobre 2019

Septembre et notre non-rentrée IEF !


Le plaisir de cette année est l’officialisation de la non-rentrée de mon bout de chou et l’envoi pour la première fois de mes déclarations d’IEF ! (Merci au blog d’Isa Lise !)
Bon ok... comme toutes et tous j’ai stressé un peu et je stresse encore, vu que j’e n’ai encore pas eu de retour par rapport aux contrôles de mairie et de l'académie.

Quoi de neuf ?

Nous avons fêté la non-rentrée en nous octroyant un petit déjeuner sur la plage, une grand balade les pieds dans l’eau, et le reste de l’après-midi une excursion en campagne pour trouver des mûres. Un super gâteau fait à quatre mains pour le goûter avec des jeux de sociétés et en dégustant nos mûres !

Cette année je vais formaliser un peu plus les apprentissages dans le sens où je vais garder des traces de nos travaux et surtout classer tout ce que l’on fait, en prévision des contrôles et pour m’y retrouver aussi.  Vous ne trouvez pas que l’on est vite submergé de bricolages, de fiches, de matériels et autre avec l’IEF. Il y a des jours où on dirait qu’un cyclone est passé dans mon appartement ! (Il ne faudrait pas que cela tombe le jour du contrôle ! ^^)
Notre début d’année non scolaire est assez difficile car nous ne sommes pas chez nous. J’ai dû emporter quelques affaires pour réaliser des séances de cours et avoir du matériel pour bosser les sujets que mon petit bout aura décidé en fonction de ses intérêts. Toujours le respect des apprentissages autonomes, que j’accompagne pour lui permettre d’acquérir des « savoirs fondamentaux ».
J’ai aussi réalisé d’autres bricolages lui permettant de travailler seul si cela lui dit sur des sujets que nous abordons ensemble puis qu'il s'approprie.

Quel jour sommes-nous ?

Un nouveau calendrier, qui nous permet de connaitre l’orthographe des mots, et d’apprendre à les lire, mais aussi la construction de la date que nous reportons ensuite sur la poutre du temps.
Bien sur les chiffres de la date nous permettent d’aborder la numération et surtout l’ordre logique des chiffres.
Notre petit rituel maintenant le matin c’est de noter la date du jour avec le calendrier, la poutre du temps et de l’inscrire sur notre ardoise. La répétition est le meilleur moyen de s’approprier des concepts aussi abstrait pour les enfants que les mois, les jours et le temps qui passe.


Un prénom, des lettres, …. Quelle écriture ?

Abordons la notion des types d’écritures, en ce début d’année, nous allons commencer à introduire l’écriture cursive pas forcément évidente, lorsque nous avons commencé par les majuscules d’imprimerie ou les lettres bâtons comme mon petit bout les appelle.
Nous avons investi (bien grand mot !) dans des cahiers de maternelle vierges, comportant seulement les lignes. Je lui écris des modèles de lettres que l’on trouve dans son prénom pour commencer. Et son prénom en entier, qu'il se familiarise avec. Puis il fait des lignes de lettres chaque jour, cela lui prend à peine 10 min. Mais au bout d’une semaine il savait écrire son prénom, et maintenant il reconnait les lettres cursives dans des mots nouveaux sans avoir besoin de moi. L’entraînement pour l’écriture et la lecture est primordial.


Il a disposition une multitude de livres, de supports pour qu’il puisse s’entraîner par plaisir, il a toujours eu des livres autour de lui depuis le plus jeune âge et c’est resté. Il passe des heures dans ses livres et maintenant les lettres commencent à vouloir dire des choses. Il me pose énormément de question dès qu’un mot est inscrit sur n’importe où.
Pour continuer à lui enrichir son vocabulaire, je lui fabrique des fiches avec des mots que nous utilisons dans la vie quotidienne, qu’il peut réinvestir dans une phrase ou même en jouant. Par exemple, on prend une carte et il doit aller chercher l’objet qui correspond à ce qui est écrit sur la fiche.


On compare et prend appui sur la méthode Bosher pour l'écriture cursive et la décomposition syllabique

Numération, Montessori ou non ?

J’ai débuté l’apprentissage des chiffres depuis un bout de temps. A chaque occasion de la vie quotidienne quand les chiffres interviennent je le lui fais remarquer, surtout en comptant sur mes doigts. Ainsi il a intégré assez rapidement la notion de quantité et de chiffre les désignant. Il a commencé aussi à les ordonner mentalement en sachant instinctivement que « trois» est plus grand que « deux» (facile à concrétiser quand on casse deux ou trois œufs pour une recette, ou en décomptant le nombre de morceaux de tartine qu’il lui reste dans son assiette avant d’aller jouer !). 

J’ai voulu m’appuyer sur la pédagogie Montessori, avec les barres de couleurs et les perles dorées. Mais je me suis vite rendue compte que malgré le fait qu’il dénombrait les cases bleues et rouges, cela restait un concept abstrait et sans intérêt particuliers pour lui. Je lui laisse à disposition et m’en sert quand même. Mais j’ai abordé ce thème avec un nouveau matériel que nos parents ou grands-parents pour certains, utilisaient à l’école, les bûchettes en bois, que nous pouvons regrouper en fagot de cinq ou de dix et appréhender la décomposition des chiffres et des nombres ainsi que l’addition et la soustraction.
Vous pouvez utiliser des allumettes sans le bout qui s’enflamme soit, comme moi, vous recyclez les dernières pailles en plastique qui traînent dans le placard pour ne pas les jeter et ne pas polluer encore plus notre planète.
Ce qui est bien avec les pailles c’est que nous avons plusieurs couleurs et pouvons les couper à la longueur que nous voulons. Une boîte à œufs récupérée, un petit bout de laine et plusieurs pailles découpées, voilà ma boîte à compter et décompter ^^
Après une première prise en main par mon fils, il l'a utilisé pour compter tout seul. Puis nous avons associé ce matériel à des situations de tous les jours. Il assimile les chiffres écrits et ce qu’ils représentent réellement.
J’ai associé également les barres Montessori à ce matériel et comme par magie, tout devient plus concret pour lui. Nous allons continuer à explorer la magie des chiffres et surtout leur construction et décomposition.  
La curiosité est le moteur de l’apprentissage et nous basons toutes nos activités sur les envies du moment.







lundi 19 août 2019

Activités d'été en IEF

Pas de vacances à proprement parler pour l'IEF et nous, comme je le répète sans cesse, toutes les occasions permettent d'apprendre !

Continuité et assiduité


Ce sont les deux piliers qui servent à asseoir les connaissances de bases utiles tout au long de la vie.
Donc on prend une heure de temps en temps pour réviser les acquis sur les lettres et les sons, et surtout pas de formel. Nous nous basons sur les mots de la vie de tous les jours. En cette saison d'été, les mots sont plage, mer, oiseaux soleil, fleur, eau, coquillages, algues, mouettes, ...


Ne vous effrayez pas!  Je ne dis pas que nous devons leur apprendre à écrire les mots en entier mais nous travaillons surtout sur les sons des lettres et les associations qui forment les syllabes.
Comme par magie mon petit gars a intégré le mécanisme de ces associations. Alors à chaque nouveau mot quand il veut savoir ce qui est écrit on le décode, on le déchiffre tout les deux qu'il soit écrit ou à l'oral, dans une conversation.

Il est primordial de ne pas se baser uniquement sur l'écrit, mais aussi l'oral pour lui faire concevoir et travailler sa mémoire des sons et des lettres. En effet, une fois que nous passerons à l'écriture des mots, cela sera beaucoup plus aisé pour nos enfants si il ont une visualisation personnelle des lettres et des syllabes. Essayer de voir comment vous, les adulte, fonctionner lorsque vous vous apprêter à écrire des mots. Vous les visualisez d'abord, et même si ce sont des mots que nous n’utilisons pas énormément nous nous basons sur les visualisations des sons.

Prendre le temps


En IEF, c'est le maître mot, et en été nous pouvons approfondir davantage cette notion... passer en mode détendu.
Alors nous nous baladons autour de chez et nous nous perdons dans les rues, les chemins et découvrons des merveilles, nous avons trouvé un pommier sauvage, des mûriers, et des pêchers. Sortez autour de chez vous. Nous avons toujours tendance à vouloir faire un millions de choses comme tout le monde en vacances, prendre la voiture pour aller dans un endroit précis mais des trésors se trouvent à quelques minutes à pieds.
Le fait de se perdre dans les rues avec un carte de la ville est une super opportunité de faire travailler la notion d'espace et d'orientation. Nous étudions les cartes en rentrant, nous les comparons, nous pouvons même commencer à entrevoir la notion d'échelle. C'est un moyen génial de mettre en relations deux catégories d'ensembles différentes : couleurs et symboles. Nous pouvons également lui faire classer des pictogrammes selon ce qu'ils représentent : routes, points remarquables, ...
Les notions de "proche" et "loin" sont beaucoup plus faciles à appréhender avec des exemples concrets que l'on vit. Nous prenons des points de repères sur la carte et dans les rues et jugeons alors des distances entre nous et ces éléments. Etre responsable de la carte pour retrouver la maison c'est un vrai challenge.
Et comme nous avons le temps, nous avons le temps de nous perdre !

Littérature en vadrouille


Cet été des braderies de livres ont été organisées par chez nous, nous y sommes allés à chaque fois. Cela a permit à mon petit ange de fouiller et dénicher des livres pour lui et moi. Nous y passions facilement deux heures à feuilleter les livres, en discuter, les choisir. Si vous avez la possibilité de prendre le temps pour vos enfants de les laisser être happer par le monde des livres, faites le !
Et aussi, fait non négligeable, niveau argent c'est une économie incroyable (1€ le livre qu'ils soient gros ou petit !)

Nos trouvailles

Nous sommes aussi partis en vadrouille avec la médiathèque de notre village toutes les semaines, des histoires et des contes sont racontés aux enfants sur la plage ou dans des parcs, sur des couvertures. C'est un approche nouvelle de la littérature qui fascine au plus haut point nos petites têtes blondes. Les livres peuvent nous suivre partout, c'est un enseignement primordial à leur transmettre, qu'ils s'approprient les livres, les apprivoisent. Un livre vit avec nous !
Ces moments dans la nature leur permettent d'exercer leur concentration, vu le nombre de choses qui peuvent les détourner de l'écoute de l'histoire ...
J'organise la même chose pour nous deux à la plage, au parc et dans le jardin de mes parents. Il suffit d'une couverture et quelques coussins et voilà une approche dynamique des livres et de la lecture, voir de l'écriture, accompagnée par le chant des oiseaux ou le bourdonnement des abeilles.


Plage et activités


J'ai fait le plein de livre sur le thème de la mer et de l'été.
Il faut leur montrer que les livres, les mots peuvent se lire partout et une matinée à la plage est une super occasion de lire des livres les pieds dans l'eau, mais aussi de créer pleins d’activités détournées avec ce que nous y trouvons. Nous y allons tôt le matin, déjeunons et passons la matinée : écriture sur le sable, construction de château, étude des différents sables (mouillé, sec), des coquillages et des fossiles, observation de la marrée qui monte ou descend. Nous pouvons également contempler les oiseaux qui viennent selon les marées.

En rentrant, nous faisons des collages de coquillages à la maison, un Mr. caillou comme vous pouvez le voir ci dessous. Nous recherchons dans les livres les oiseaux observés et découvrons leurs caractéristiques. J'ai imaginé une boîte à compter avec des coquillages et une boîte à œufs, à faire et refaire. On met des quantités différentes dans chaque compartiment que l'enfant devra compter et associer à un bouchon avec le bon chiffre dessus.


Mr. Caillou
Boîte à compter

Nous pique-niquons les midis ce qui permet de tester de nouvelles recettes avec les légumes de saisons, de nouvelles textures et la possibilité de manger avec les doigts. Petites révisons au passage sur les fruits et les légumes, sur le jardinage et les plantations.

SUMMER in IEF !

jeudi 1 août 2019

Do you speak English in IEF ?

Nous ne le disons pas assez mais l'anglais est primordial de nos jours pour presque tous les aspect de notre vie et surtout notre ouverture d'esprit et la découverte du monde !
Alors je viens, avec cet article, partager avec vous mon expérience d'une nouvelle méthode d'apprentissage de l'anglais pour les enfants de 3 ans jusqu'à 7 ans : KOKORO Lingua


Les écrans, les nouvelles technologies sont parties intégrantes de nos vies. C'est sur ce constat que la pédagogie se base, associée à la méthode Montessori.
Et quoi de mieux pour apprendre à parler anglais, pour nos enfant, que des enfants qui leur parlent anglais.
Rien de nouveau ? Que nenni !
Cette méthode a reçu une Médaille d'Or au Concours Lépine Paris International 2018. En effet, cette approche est unique en son genre, ce n'est pas simplement une vidéo passive passée en boucle, à l'image des souvenirs de nos cours d'anglais du primaire ^^


Les enfants partagent ici leur langue maternelle avec d'autres enfants à travers des vidéos hebdomadaires. Ces séances ne durent que 10 min chacune ce qui est un atout non négligeable pour les enfants et la concentration et surtout ne pas exposer trop longtemps leur esprit aux écrans.
Les vidéos sont partagées en plusieurs parties.
La première a pour objectif de se concentrer, de se mettre en condition pour recevoir au mieux ce que contient la vidéo, notamment avec des exercices de détente du corps et de l'esprit ("Brain gym"). Puis nous écoutons ("Listen") les enfants parler et nous parler, interagissant entre eux et illustrant leurs propos par des mises en scènes simples et joyeuses. Ensuite c'est au tour de l'enfant de répéter ("You turn") , s'il le souhaite.  Une partie complémentaire est faite des mêmes séquences mais avec les mots écrits sur l'écran pour les plus grands.
Pour terminer ("Let's relax") nous avons une séance de respiration et de médiation, et de rire.

Ce sont la mise en place de petits rituels rassurant, encadrant la séance qui favorise l'entrain et l'envie de l'enfant de découvrir d'autres vidéos et le mettre dans un état très positif vis a vis de la nouvelle langue, ce n'est plus effrayant.
Un autre aspect de la vidéo est qu'il y a une véritable ouverture au monde qui sensibilise à la diversité et à la beauté du monde.
Mon petit bout a commencé par la vidéo d'introduction , qui se focalise sur les mots de présentation. 

L'enfant est imprégné de bonne humeur et de joie, ce qui est un point essentiel dans l'apprentissage. Et comme par magie mon petit ange y revient tout seul, demande à revoir les vidéos, il veut que nous parlions anglais et même parle à ses peluches en anglais, chantonne les mots. Il me réclame chaque semaine la nouvelle vidéo, et veut regarder ses dessins animés préférés en anglais !

Le point important est qu'il n'y a pas de pression à mettre à l'enfant car les vidéos sont faites et pensées de telle manière que l'enfant apprend sans s'en rendre compte et ne le prend pas comme du "travail".
kokoro lingua

L'équipe qui a mis au point cette méthodologie a une conception de la vie qui jaillit sur les vidéos, le partage et la générosité ("Kokoro" veut dire cœur en japonais). Chaque abonnement acheté permet à un enfant, ou à une école en difficulté d'accéder à cet apprentissage.

Il est bon de savoir aussi que l'exposition précoce à des langues étrangères favorise le développement de certaines parties de nos cerveaux et permet d'être plus à l'aise par la suite pour l'acquisition de nouvelles capacités et de favoriser notre mémorisation future.
Les enfants présentent une période sensible qui leur permettent de s'imprégner de nouveaux sons, de les reproduire aisément et d'apprendre une nouvelle langue. Sans cette exposition, nos muscles et organes auditifs ne sont pas activés et stimulés, se réduisent et au final nous avons beaucoup de difficultés à entendre et reproduire certains sons.

Nous venons de finir la vidéo sur les couleurs. Après le premier visionnage, nous avons enchaîné directement, à la demande de mon petit gars, sur un atelier peinture comme dans la vidéo, testant les mélanges de couleurs, refaisant les dessins et bien sûr en parlant anglais. Il me posait des questions  répétait, je lui demandais une couleur en anglais et il devait me la montrer sur sa palette. C'est un véritable trésor cette méthodologie !
Nos enfants sont plein de surprises ! Laissons les découvrir le monde à leur rythme. Vive l'IEF !



Spolier alerte : La même méthode et approche linguistique est bientôt disponible pour ceux qui voudraient apprendre l'italien ! La vita è bella in IEF !