Habitudes alimentaires, nouveautés, caprices...

Changement d'habitudes alimentaires, de goût, de préférences ou caprices...
Difficile de juger la différence quand son enfant ne veut pas manger quelque chose, ou pour ma part, quand il stocke dans ses joues sans avaler.
Il fut un temps où les biscuits secs ou sablés lui convenaient parfaitement le matin, puis j'ai testé quelques autres idées comme du pain complet ou au muesli, du pain grillé avec beurre ou confiture. Mais le pain chaud il n'en veut pas par peur de se brûler même si c'est tiède.
Les croissants du dimanche il apprécie, enfin... quand ils sont frais, car depuis quelques semaines s'ils sont rassis d'un jour il mange mais stocke les morceaux dans la bouche.... cela sent le caprice...
Donc retour aux sablés maison avec farine complète (histoire d'en faire un aliment intéressant niveau nutritionnel) aux arômes de vanille ou chocolat. J'en profite pour les fabriquer avec lui grâce à son envie de cuisiner.

Pour les autres repas, malgré ses deux ans passés, il ne fait pas "d'effort" pour mâcher la viande, ni les légumes coupés en morceaux (à part le chocolat et les gâteaux en collation^^ comme tous les enfants).
Il fut un temps ou cela ne le dérangeait pas mais on dirait qu'il "régresse " pour certaines choses comme la nourriture.

Surfons sur le web à la recherche de témoignages de situations similaires...
Quel ne fut pas mon étonnement en voyant le nombre de résultats ressortir.
On peut lire beaucoup d'hypothèses formulées par les mamans, beaucoup de causes diverses expliquant le refus d'avaler la nourriture. Tout ceci est à lire à travers le filtre de notre propre expérience et de nos propres situations. Pour ma part, connaissant le caractère de mon petit bout, je penche pour des caprices, cette volonté de montrer qu'il peut décider et avoir du "pouvoir" sur au moins cet aspect du repas.

Comme tout caprice il ne faut pas céder... Plus facile à dire qu'à faire... surtout pour la nourriture, en tant que maman nous avons immédiatement peur qu'il manque de quelques chose, et donc lui faire sauter un repas car il refuse de manger nous paraît inconcevable. Toutefois c'est la voie à suivre... Effectivement, batailler pendant des heures pour qu'il avale une bouchée, faire du chantage, céder à ce qu'il veut, tout cela va fausser son rapport à la nourriture. En d'autres termes : soit il mangera plus que de raison pour nous "faire plaisir", soit il refusera de manger et se privera de façon consciente. On va faire naître en lui une appréhension pour le moment du repas et la situation ne va faire qu'empirer.

Ne pas céder à ses caprices c'est donc le faire sortir de table lorsqu'il ne veut pas manger, qu'il aille se coucher avec le ventre vide. Ceci ne se produira qu'une fois ou deux car un enfant mangera quand il aura faim et comprendra vite que s'il ne mange pas à table ce qu'on lui donne, il n'aura rien en compensation en dehors des heures de repas.
Les problèmes devraient se résoudre ainsi... (oui oui toujours plus facile d'écrire que d'appliquer.. nous sommes d'accord^^)

Je n'ai pas encore testé réellement la néophobie alimentaire, cette crainte des nouveaux aliments. Bien qu'il soit réticent à goûter de nouvelle choses, lorsque je lui montre que je le mange, il fait un effort pour tester et souvent il en redemande.
Petite anecdote avec le kiwi du matin, fruit assez rigolo pour les enfants. En effet déjà le nom est drôle à prononcer, puis se rendre compte que ce fruit tout poilu et marron est tout vert et tout doux dedans c'est assez chouette pour un enfant. Ces oppositions et ce contraste de couleur sont intéressantes à utiliser pour développer son vocabulaire. Après lui avoir montrer comment je le mange et surtout ce qui ce mange (donc la partie la plus drôle toute verte^^),  il a goûté et maintenant il en demande tout les matins. Comme quoi nous sommes toujours surpris par ces petites têtes d'ange!

Passer par le jeu, la découverte des textures, des couleurs, avant de lui faire goûter une autre fois, cela lui permet d'apprivoiser et de concevoir le fruit ou les aliments nouveaux. Lui raconter une petite histoire autour de l'aliment, comment cela pousse, se cuisine, d'où cela vient, retire beaucoup d'appréhension à nos enfants.

Comme pour tout, passer par les explications, la découverte, attiser sa curiosité et répondre à ses questions, nous permet de le faire évoluer, de lui faire tester et découvrir beaucoup plus de choses que le simple fait de les lui imposer.
Prenons conscience que ce sont des petits êtres comme nous, et nous sommes aussi réfractaires à toute forme d'impératif sans autre forme d'explication.

Soyons patients et donnons leur le goût de la découverte!

quotidien et apprentissages à la maison? Aussi pertinents et efficaces que l'école!

Le quotidien est une mine d'or pour les apprentissages et les jeux.
Il suffit généralement de se laisser guider par la curiosité et les questions de nos enfants pour trouver un aspect éducatif et ludique. (cf. Article "Ovide Decroly, petite présentation")
C'est aussi la base de l'enrichissement de leur vocabulaire et des concepts.

Dernièrement, j'ai utilisé son envie de cuisiner pour lui faire concevoir plus réellement les quantités et le numérique que représente les chiffres. L'important est qu'il puisse se les matérialiser, les manipuler concrètement.
J'ai aussi tirer partie du courrier. Je vais le chercher avec lui et lui confis des lettres ou des petits paquets. Je lui explique que c'est le facteur qui les apporte, et ce petit bout de chou emmagasine! J'ai réalisé une fiche pour le schématiser et qu'il se familiarise avec les mots.

Un dernier exemple, j'en suis encore assez étonnée, c'est l'électricité et la lumière.
Nous adorons lire une histoire le soir et en ce moment nous lisons les aventures de la célèbre bande de chiots qui partent en mission pour aider les gens (vous aurez reconnu ce fameux dessin animé^^) et il se trouve qu'une histoire aborde le thème de la panne de courant. Les éoliennes sont cassées et donc les ampoules ne fonctionnent plus (en très résumé). J'ai pris cette base pour répondre à ces questions concernant la lumière quand il fait nuit dehors et pas dans la maison. Et tout résumé sur une fiche.
Maintenant c'est lui qui prend la fiche et me l'explique très fier.

Cet article se veut juste une constatation et un témoignage du fait que même si nous n'avons pas les moyens ni les capacités à réaliser ou acheter tout le matériel présent dans un école traditionnelle, l'instinct de parents et l'écoute de son enfant nous aide à le faire progresser et à lui faire facilement intégrer différents concepts autour d'un sujet sans s'en rendre compte.
On lui donne alors confiance en lui pour continuer d'explorer par lui même notre monde lui permettant de développer plus tard une libre pensée et une curiosité intellectuelle.
Il développe une capacité réflective et l'ordre mental nécessaire pour organiser ses pensées et les communiquer par le langage.

Vive l'école à la maison!... au rythme de son enfant.

Comment se sont passées vos fêtes de fin d'année avec vos enfants ?

Petits témoignages de mamans...

Voici le moment de répit après les fêtes de fin d'année, moment idéal pour faire un petit récapitulatif de ces instants magiques en famille.

Pour ma part, la préparation de Noël compte autant que le jour même. Et j'ai réussi à insuffler cet esprit de Noël à mon petit bout.
A deux ans, ils sont capables de faire beaucoup de choses et surtout ont un telle motivation à nous aider (cf. article un matin inspirant) que c'est un réel plaisir de répondre à leur sollicitation en les faisant participer à nos activités, associant le ludique et l'apprentissage

Côté cuisine

Cela fait déjà quelques mois que j'ai commencé à l'initier à la cuisine, à toucher les matières, à les mélanger; à reconnaître les emballages, à se familiariser avec les noms. Il a développé un vif intérêt pour cet univers, qui recouvre un grand nombre de savoirs et donc de curiosités à découvrir par lui même. La motricité fine est très sollicitée mais aussi la mémoire et le concept de transformation des aliments. Il s'imprègne de l'idée qu'il concevra réellement que dans quelques temps.
Ne pas oublier le coté numérique de l'activité avec le nombre d’œufs à ajouter par exemple, lui demander combien je dois encore en mettre, combien j'en ai déjà mis.
Passer par le jeu les fait travailler et retenir très vite.

Le moment de Noël est propice à la fabrication des petits gâteaux de forme multiple, ce qui ajoute une nouvelle technique, la manipulation des moules, puis la décoration des gâteaux avec les couleurs que l'on révise au passage, permettant de l'éveiller à l'harmonie des couleurs.

J'ai fait des fiches recette pour apprendre les chiffres/proportions, photographier les mots, et  appréhender la transformation des aliments mélangés (cf. article "les mains dans la pâte")

Côté décoration

On évite de lui confier la mission d'accrocher l'étoile en haut du sapin ou les décorations fragiles, transmises de générations en générations (histoire de ne pas fâcher tout le monde avant Noël!^^).
J'admet que si son enthousiasme à m'aider est appréciable au départ, il arrive un moment où il devient "collant". Pour éviter que lui ne s'énerve à cause de nos multiples "non" et que, nous, nous nous énervions aussi, on lui confie des missions "pour nous aider". Les guirlandes m'ont sauvées plusieurs fois vu qu'elles ne risquent pas de casser et ne risquent pas d'abîmer les meubles ou autre.
Côté éducation, couleurs, nombres, orientation dans l'espace sont utilisables à foison.
Et bien sur, c'est le moment idéal pour développer le vocabulaire de Noël et lui apprendre les traditions de Noël, en passant par la description des décorations.

Le grand jour

Après toutes ces préparatifs, arrive le jour J! Je me focalise sur le 25 décembre car le réveillon du 24, pour ma part, mon petit prince dormait.
J'ai décidé de lui faire sauter la sieste pour qu'il profite de la famille venue spécialement pour les fêtes et qu'il profite de ses cadeaux.
Ce moment est aussi propice à faire parler le petit de Noël, de ce qu'il a fait pour préparer et décorer. Cela lui donne l'opportunité de mobiliser le vocabulaire nouveau qu'il a appris et de le restituer dans un contexte précis. Il est très fier de montrer ce qu'il sait et ce qu'il a fait.
Il profite, comme chaque enfant, de l'agitation des fêtes pour avoir du chocolat en supplément ou des gâteaux! Le dessin ci dessous représente bien son état d'esprit... je pense que je ne suis pas la seule maman à reconnaître l'espièglerie de nos petits anges dans ce dessin...

Très belle année à toutes les mamans et leurs petits bout'chou^^, remplie de rires et de bêtises, et d'un soupçon d'éducation... :-)

Un matin inspirant

Il y a des matins ou plutôt des fins de nuits (je me lève à 4h en même temps que le papa de mon petit bout) où pour une raison qui reste inconnue j'ai envie de faire la journée parfaite, je me sens en forme pour tout faire et me la jouer "perfect housewife".
Sport fait, tenue parfaite trouvée et enfilée, maquillage impeccable, c'est parti pour une journée productive.
Avant même que le petit soit réveillé, je me suis déjà attelée au linge (repassage et lessive en préparation), écriture d'articles, préparation du petit déjeuner du prince, planning de la journée fait et repas en cours d'élaboration.
8h... le petit se réveille et là, même avec la meilleure volonté du monde, comme toutes les mamans le savent, plus rien ne se passe comme prévu! Et non! Tornade bébé enclenchée!

Mais je garde mon enthousiasme matinal et les activités à faire avec mon bout de chou se trouvent plus aisément.
Je lui donne des responsabilités ce qui le canalise, voulant accomplir la mission dont il est chargé.
Mettons donc à profit son esprit de sollicitude pour faire ce que nous ne pouvons pas faire autrement en l'associant à notre travail. Par exemple pour le ménage, il doit taper les oreillers et les coussins. Pour la vaisselle il m'aide sans chercher à mettre de l'eau partout, tant il est appliqué à me seconder.
Nous décidons de faire un gâteau, il fait beaucoup d'effort (plus que d'habitude) pour se rappeler de la recette et c'est lui qui sors les ingrédients et me guide.
Notons qu'il range ses jouets sans que je lui demande!
Etre inspirée, positive et enthousiaste (oui tout cela à la fois^^) dès le matin et réussir à le transmettre à son enfant facilite grandement les choses.

Je pense que beaucoup de maman à la maison me concéderont que ces matins sont rares...
Nous sommes surtout habituées à mettre un temps fou à sortit du lit bien avant que notre petit bout se réveille et ceci pour quoi ? (oui moi aussi j'aimerais des grasses matinées!)  Pour réussir à s'habiller... avec ce qui tombe sous la main, à se maquiller pour dire qu'on est "coquette" et afin d'être réellement réveillée quand une petite voix se fait entendre de la chambre. La journée débute, cette journée où nous essayons d'arriver au soir en ayant fait un quart de ce qui doit être fait (d'ailleurs nous sommes fières quand c'est le cas !^^) en parallèle de l'éducation de notre enfant, à laquelle nous consacrons la plus grande partie de notre temps.

Le moment de la sieste reflète l'état du matin : soit nous en profitons pour faire ce que nous avions prévu, c'est-à-dire continuer à ranger, nettoyer les coins de la maison que nous ne faisons qu'à l'occasion d'un moment de libre, faire du sport, bricoler ou coudre...bref continuer sur sa lancée du matin.
Soit la sieste apparaît comme un moment libérateur où la seule chose dont nous avons envie c'est de décompresser sur son fauteuil avec un livre, un thé un plaid, prendre quelques instants pour soi, loin d'avoir envie de bouger!^^

Ah les matins inspirants sont trop rares...
Courage mamans au foyer ! Mais les rires de son enfant font disparaître promptement la fatigue de la journée^^
Show must go on...