samedi 21 octobre 2017

La musique adoucit les mœurs ? Oui mais pas que !

Depuis que mon enfant est né, il y a de la musique à la maison. Il y en avait déjà avant et surtout quand j'étais enceinte. Je suis issue d'une famille de mélomanes!

Nous avons toujours dansé devant lui et avec lui. Cela restait limité quand il était tout petit évidemment. Nous le portions et tournions, ou on lui prenait les mains et on remuait les bras en rythme quand il était dans son transat.
Il a vite appris à battre la mesure tout seul avec son doigt par imitation. 
Déjà à quatre pattes, il essayait de danser en remuant la tête, et nous l’avons toujours encouragé pour qu'il ait confiance, persévère et progresse comme il pouvait et voulait. 
Je vous encourage (vous aussi^^) à en faire autant, la musique est un formidable soutien pour développer la motricité de nos enfants.

Maintenant que la station debout et la marche sont acquises, nous nous amusons à inventer des mouvements et il apprend avec joie à contrôler son corps dans l'espace et ses gestes. Il est fier de nous montrer ses progrès. Il tourne plusieurs fois sans arrêter et sans tomber. Il teste ainsi ses limites et les nouvelles sensations que cela lui procure.

Il ne faut en aucun cas les forcer mais leur montrer à chaque fois qu'il y a de la musique que l'on peut danser ou battre la mesure, leur faire prendre confiance en eux. Vous serez vite surpris, tout comme je l’ai été, que nos petits bout’choux entendent les premiers la moindre musique et nous le signale. Dorénavant, dès que l’on passe dans un lieu où il y a de la musique on doit s’arrêter pour écouter et battre la mesure. 

Son intérêt pour la musique nous permet aussi de canaliser son énervement ou ses trop pleins d’énergie, en le faisant se concentrer sur une chose précise, un son, une mélodie.
Effectivement, on peut leur apprendre à être attentif (ce qui nous servira pour toutes les autres activités) en se concentrant sur la musique, ce qu'ils font spontanément, puis sur différents sons, comme le chant des oiseaux et enfin leur faire associer les sons aux concepts et aux objets. Un oiseau qui chante, la musique qui vient de la Chaîne Hifi.
Ce dernier point est devenu intéressant à développer car maintenant c'est lui qui demande à mettre la musique et qui allume la chaîne et me montre d'ou vient la musique (les enceintes). On a le même procédé lorsque l'on monte en voiture, il réclame la musique et connait son origine.
Aujourd'hui à deux ans il sait aussi quelle musique il aime pour son âge et cela change avec les activités (cf articles "Quand les préférences s'affirment", "Non, c'est non")
L'attention, qu'il apprend à maîtriser, peut être redirigée vers des activités plus studieuses, comme le dessin ou les activités des cahiers de maternelles.

Je joue de la guitare et ma sœur du piano, mon fils a donc été très vite en contact avec des instruments de musique. C’est un exercice de découverte des sons assez ludique.
Plus les moments passent, plus il devient assez minutieux lorsque on utilise un instruments, les touches du piano sont frappées une par une et non plus par paquet. Il est attentif à ses gestes car il est tout de suite "récompensé" par le son qu'il produit. Encore une fois la musique est un facteur essentiel dans la maîtrise des gestes et l’apprentissage de l’attention.
Dans la méthode Montessori, on retrouve les boîtes à sons, qui ont le même intérêt. J'en ai d’ailleurs créer avec des bouteilles de yaourts a boire remplies de différentes sortes de pâtes, graines, riz, clochettes. On a aussi tester avec des bouteilles transparentes apportant une autre dimension que le simple bruit.

Enfin ce qui nous étonne le plus c'est le dimanche soir un peu avant l'heure du bain, il nous demande la télé mais pour une chose très précise. Sur une chaîne culturelle de la TNT, nous avons des rediffusions de concerts de musique classique. Nous sommes tombés dessus par hasard un dimanche soir et nous n'avons pas pu le décoller avant la fin et avant qu'il applaudisse comme les gens le faisaient.
Maintenant qu'il est plus grand son enthousiasme est toujours aussi vif, il veut applaudir lorsque c'est la fin et participer avec ses instruments, (qu'il reconnait et différencie avec le son) et ma guitare. Alors je la prend pour qu'il puisse jouer avec les cordes. A le regarder faire on a l'impression qu'il essaie de retrouver les sons et les notes qu'il entend à la télé. 

La musique a un potentiel incroyable pour développer l'esprit de nos enfants, c'est un outils de soutien merveilleux et qui leur permet d'acquérir des savoirs et des compétences d'une façon si naturelle que cela en ai désarmant. Je suis encore étonnée de la progression rapide de mon petit bout'chou!

Alors allez-y! Amusez-vous et Viva la Musica!

vendredi 20 octobre 2017

Moments d'autonomie et moments en famille

On se dit qu'en étant Maman à plein temps et en faisant l'école à la maison on passe chaque minute avec notre enfant (sauf pour la sieste!)
La mise en place de rituels ou d'habitudes horaires pour chaque activité permet à l'enfant de se situer dans le temps et d'avoir des repères rassurant pour se développer.

Moments individuels

Mais on doit réussir à lui laisser du temps seul pour qu'il apprenne a être autonome, qu'il puisse faire ses propres expériences (sous surveillance évidemment ^^), qu'il prenne des initiatives pour découvrir, explorer et prendre confiance en lui.
C'est aussi à ses moments-ci qu'il intègre les nouveaux apprentissages que l'on a vu ensemble, qu'il les met en action et les peaufine. Par exemple, passer le balai, il le fait seul et de mieux en mieux. Ainsi quand je fais le ménage, il vient m'aider et est fier de me montrer ses progrès. Il demande alors à apprendre autre chose suite à cela.
On doit bien avouer que le temps qu'on laisse à son enfant nous permet de faire les tâche ménagères, du moins celle auxquelles le petit ne peut pas encore participer.

Moments "ensemble"

Je fais en sorte que les moments que l'on passe ensemble soit des moments calmes et sereins.
Entre autres, le matin pendant son petit déjeuner il a le droit à un épisode de son dessin animé préféré, je reste avec lui pour discuter de ce que on regarde et j'en profite pour écrire les ébauches des articles. C'est un moment rien qu'à nous deux.

Il y a évidemment les moments où nous "travaillons" vraiment sur ses cahiers de maternelles ou en dessin. Dans ce cas, on s'installe à son bureau, ce qui permet une meilleure concentration. Ou alors sur la canapé mais assis par terre, le canapé servant de tablette (invention de mon petit bout).
Les moments de jeux on s'installe sur le tapis et on sort tout ses jouets, ou alors on construit une cabane (cf. article jour de pluie)
Pour chaque activité, il y a un espace dans la maison qui lui est lié et mon bout'chou l'a bien compris. C'est d'ailleurs une organisation similaire que l'on retrouve dans les maternelles ou les écoles Montessori.
Cette répartition spatiale est lié au découpage du temps et des moments soit seul soit en famille.
Rien ne vaut les habitudes !


mercredi 11 octobre 2017

Découverte de l'aquarium

Nous avons décidé d'emmener pour la première fois notre petit bout à l'aquarium. Il n'a que deux ans mais les couleurs et la proximité des poissons devraient l'intéresser.
Il est dans une phase où il s'énerve vite comme il ne maîtrise pas encore bien le langage oral.
Espérons que cela ira.



Donc nous voilà parti en voiture et arrivons avant l'ouverture, ce qui nous a permis de dégourdir les jambes de notre enfant et de lui expliquer ce que nous allions voir avec les vitrines visibles de l'extérieur.
C'est important d'avoir un petit moment de calme pour qu'il appréhende et se "prépare" à ce qu'il va se passer.
Autre point positif à être en avance... on évite les files d'attente (cela semble évident^^) qui risqueraient de l'énerver et de gâcher la visite.

Arrive le moment où après avoir les tickets et avoir ranger nos affaires nous entrons dans la première salle...
La fascination, l'étonnement, et la joie qui passent en une seconde sur le visage de mon petit homme c'est juste magique. Comme il n'y a personne je le laisse déambuler de vitrines en vitrine devant lesquelles il s'accroupit pour mieux voir et dire "coucou" aux poissons.

On lui explique un peu les poissons, les couleurs. On le laisse découvrir et nous questionner. L'autonomie pour apprendre et découvrir sont fondamentales (cf. Montessori).

Même si la visite est plus rapide que prévue, tout l'a intéressé et le seul conseil que je peux donner c'est de renouveler l'expérience et de mettre le plus souvent possible nos enfants au contact de la culture et de multiplier les occasions de découvrir le monde.
Le tout en organisant les visites pour qu'il puisse avoir l'autonomie de comprendre et de découvrir sans que nous les entravions dans leur démarche donc en évitant la foule par exemple.
Toute activité culturelle est possible avec un enfant de moins de trois ou quatre ans (si vous en doutiez encore !...) mais en préparant les sorties tôt le matin et rester calme pour qu'il prenne exemple sur nous.
C'est ce que notre enfant a fait. Il s'intéressait aux vitrines que son père et moi regardions, il nous observait faire puis nous imitait devant une vitrine qu'il avait choisi et s'accroupissait pour mieux voir tout comme nous. Une chose qui m'a étonnée est qu'il parlait doucement pour un enfant de cet âge. Mais là aussi il nous copiait son père et moi vu que nous parlions bas.

Pour résumé, tout est question d'organisation! (j'admets cela ne fait pas tout, quand ce n'est pas son jour ce n'est pas son jour! on connait toutes cela! 😒 )

jeudi 5 octobre 2017

Les aventures du pot! ou comment démoraliser sa maman!

C’est une étape décisive et qui doit rester un moment de plaisir pour notre petit bout, sans que cela devienne une obligation ou un moment qu’il redoute Mais il faut garder à l’esprit que cet instant doit rester un moment éducatif néanmoins.
L’important c’est d’avoir une habitude horaire, un rituel.

J’ai testé plusieurs manières de l’amener au pot. Avant d’atteindre la phase où il réclame le pot tout seul il y a eu celle où quand on lui demandait s’il voulait aller sur le pot, il savait reconnaître la sensation qui précédait le pot et nous répondait oui ou non.
J’ai déjà commencé par essayer de repérer moi-même le moment où il avait envie. C’est facile de reconnaître le visage d’un petit quand c’est le moment, il devient soit tout blanc soit tout rouge, le mien remuait les bras en même temps, c’était assez mignon à voir. Mais le mettre à ce moment là sur le pot, cela l’a bloqué. En fait j’ai l’impression qu’il prenait cela pour une punition. Donc j’ai changé de stratégie et opter pour la méthode que ma mère avait utilisée avec moi, le mettre après chaque repas sur le pot et en faire un moment de jeux.
Les premières fois j’ai essayé après le petit déjeuner et le repas du midi en restant une heure mais cela n’a rien donné dans les premiers temps, cela l’a même constipé.
Alors je n’ai pas hésité à faire une pause et laisser le pot en vue mais sans l’utiliser.
Après deux semaines j’ai retenté le matin en l’installant avec la fin de son déjeuner et dans un environnement de jeux, ses livres préférés, ses petites voitures. Apres quelques essais il a finalement réussi ce qui a été une grande fierté pour lui.



Le jeu qui l'a bien aidé c’est celui des petits bouchons (cf articles activités) il a passé des heures a joué avec et il a fait sans se rendre compte qu’il était « bloqué » sur le pot.
Maintenant il tapote sans pantalon pour me dire qu’il veut aller sur le pot même si il ne fait pas toujours. J’ai limité les distractions autour de lui, ne lui laissant qu’un livre ou deux et un jeu à la fois, ce qui lui permet de se concentrer sur ses sensations et son "travail" sur le pot.

Ne jamais perdre espoir ou patience ou encore croire que l’enfant retourne en arrière sans cesse. Effectivement, il arrivera, comme j’en ai fait l’expérience, que l’enfant semble régresser au bord du progrès. Le découragement pointe le bout de son nez… Mais le lendemain il vous surprend en demandant le pot. Le travail qu’il fait pour assembler les différents aspects de la propreté et des comportements qu’il doit apprendre est immense et réclame donc des essais et des erreurs.

L’été…

Ce qui m’a aidé c’est que la phase d’apprentissage à coïncider avec l’arrive des beaux jours et de la chaleur permettant ainsi de ne mettre qu’un slip ou un body sans couche. L’enfant sent réellement ce qui se passe quand il a envie de faire pipi et cette fois les essaie pour ne pas aller sur le pot n’ont plus les mêmes conséquences pour lui et il comprend vite que le pot est une bonne solution dans ces moment-là.
Pour celles à qui les saisons ne sont pas des alliés, comme par exemple l’hiver avec un froid polaire (conditions extrêmes je l'admets^^), seuls la patience et l’accompagnement peuvent mener votre enfant à comprendre par lui-même. Il est néanmoins possible de tenter quelques fois de le laisser sans couche mais avec un pantalon ce qui occasionne un peu plus de linge à laver pour la maman mais une aide précieuse pour votre enfant.

Pour conclure, même si on arrive toutes aux mêmes résultats, les méthodes diffèrent en fonction des réactions et des personnalités des enfants. Mais la patience et le soutien sont les seuls moyens d’aider au mieux notre petit bout qui apprend.

A ce jour le pot est toujours une "corvée" pour mon petit homme et chaque moyen pour s'en passer est le bienvenu pour lui ! Il est plus occupé en ce moment par le dessin et les livres que de passer du temps sur le pot.
Il a des périodes pour chaque activité ou apprentissage (cf page Montessori), en ce moment ce n'est pas celle du pot.
Mais ne jamais désespérer.
Prochaine étape les WC… Mais on a encore un peu de temps pour trouver une stratégie^^


lundi 2 octobre 2017

Un jour de pluie, que faire?

Mauvaise surprise en se réveillant ce matin, ciel couvert, un peu de vent et ... de la pluie.
Il va falloir trouver des occupations pour mon bout'chou qui adore être dehors!
Même si on prévoit une sortie entre les gouttes ou même quand il pleut, cela n'occupera pas toute la journée... réfléchissons...

Profitons de la pluie pour travailler sur les dessins et la météo.
Expliquer à son enfant ce qu'est la pluie et même le reste des phénomènes météorologiques qui nous semblent si évident à nous les adultes, pour le coup cela ne l'est pas du tout. Avec un exemple concret dehors on fonce! Et passer par le dessin c'est une bonne alternative pour l'appréhender.
Donc après le petit déjeuner atelier dessin des gouttes de pluie que l'on voit à travers la fenêtre et ruisseler sur la vitre, et trouver la bonne couleur du ciel dans les crayons.
L'image qui suit donne une idée de ce que l'on peut faire: travailler les traits horizontaux pour les gouttes de pluie, la forme des nuages pour les ronds, colorier le nuage et travailler sur la notion dessus/dessous.



Tentons une petite sortie pour aller chercher le pain. Opération habillage avec bottes et imperméable.
Comme c'est une tenue que l'on ne met pas souvent, marcher avec des bottes nous fait bien rire, particulièrement quand on marche dans les flaques d'eau. Les enfants semblent fascinés par le fait de voir jaillir des jets d'eau en sautant ou marchant dans l'eau, surtout quand ils arrivent à éclabousser leurs parents !
Première expérience sur la découverte du monde et des concepts de sciences...
A première vue on se dit que j'extrapole un peu... ^^ Mais l'enfant intègre dans sa globalité le monde (voir la page sur Ovide Decroly).Par exemple,il comprend que l'action de sauter dans l'eau a pour conséquence de la faire "voler". La notion de physique pure associée est loin d'être apprise évidemment mais le mécanisme global devient intrinsèque à l'enfant.

Après s'être séchés et réchauffés, un petite séance de lecture est la bienvenue, avant de préparer le repas. Un livre sur la pluie, c'est mieux. Malheureusement je n'en ai pas. Mais par chance nous sommes passés à la presse et nous avons trouvé un livre sur le sujet.
C'est expérience intéressante que de lui faire chercher un livre sur un thème précis, il en est fier car c'est lui qui l'a trouvé et non maman ! Petite autonomie...
Nous pouvons alors revenir sur les habits que nous avons mis pour nous protéger de la pluie, grâce aux illustrations.
Chaque occasion de vocabulaire est la bienvenue avec manipulation des objets et des images! Enfin habillons nounours comme nous pour finir la séance et voir ce que notre petit voyou a retenu! (exercice de motricité fine)

Mon petit fait encore la sieste donc deux heures pour trouver encore quelques idées d'occupations, et écrire cet article!
Et la meilleure activité pour la fin... c'est bien sûr la cabane d'intérieur à construire avec lui et avec ce que l'on a sous la main.
Pour nous ce sera bureau, chaises, draps et oreillers.
La fin de l'après midi est passée très vite dans notre petite tente en y installant tous les jouets qui revêtent un intérêt nouveau une fois dans la cabane!
Miracle de l'enfance! Nous n'avons plus qu'a suivre les histoires que notre enfant invente dedans !