vendredi 1 décembre 2017

Un peu de DIY... avec des palettes!

Petit article sur le bricolage... le DIY à la mode...

Je cherche depuis plusieurs mois une table basse bon marché mais rien ne correspond à ce que je veux. La solution ? La faire soi-même!
J'ai récupéré des palettes auprès d'un magasin de bricolage/jardinerie.
Plusieurs tutos sur internet m'ont permis de me faire une idée sur comment la réaliser.

Mon principal modèle
https://www.pinterest.fr/pin/332562753724287735/

Il faut d'abord tout poncer,les nettoyer et adoucir les angles et les planches. En effet, on trouve beaucoup d'échardes. Le principal point positif avec les palettes en dehors du fait qu'elles sont gratuites, c'est que le bois est déjà traité pour les insectes. On doit juste ajouter un vernis pour protéger des tâches ou des coups de feutres maladroits de nos petits bouts choux.

Bon j'ai pas pris une palette entière mais une demi palette pour entrer dans mon salon, soit 65 cm en conservant bien les six cales et les montants.

J'ai désossé une autre palette pour récupérer les cales et les planches afin de combler les espaces entres les planches de la palette formant le dessus de ma table.

Ensuite je met une nouvelle palette coupée pour le fond de la table et servir de plateau permettant de  ranger des magazines, des télécommandes ou tout le bazar que l'on peut imaginer sur une table basse.
Enfin je fixe quatre roulettes ce qui me permet de la bouger sans se faire mal au dos.



Détail important : penser à prendre des roulettes avec des freins car j'ai eu la surprise de retrouver ma table à l'autre bout de la pièce car mon petit boy a trouvé un nouveau jeu consistant à déménager la table !

Pendant que je bricolais dehors, mon petits gars est resté avec moi pour travailler avec les morceaux de bois que je lui avait donné. L'air frais et courir partout c'était de bonnes journées et de bonnes nuits ensuite! Cela lui a permis de travailler la motricité et j'en ai profité pour lui rappeler la numération 1, 2, 3 et 4 avec le bois, les roulettes.

Autres bricolages avec les chutes des palettes
- une étagère simple pour mettre quelques bibelots et habiller un mur
- un joli plateau en bois brut




D'autres articles sur le bricolage vont bientôt arriver, surtout avec les fêtes de fin d'année, cela me donne beaucoup d'idées.
A très vite!

vendredi 24 novembre 2017

Voyage en voiture..... que faire?

Je reviens après une longue période sans article, n'ayant pas accès à internet la où je me trouvais (cela vous intéresse c'est sûr ^^).
j'en profite pour écrire un petit témoignage sur les voyages en voiture avec un bébé de deux ans.

Quand il étais plus petit j'en avais déjà effectué mais il dormait beaucoup plus, le voyage passait vite et ses jouets l'intéressaient plus longtemps.

Pour mon trajet de 7h en voiture (c'est long et en même temps pas énorme) nous avons du bien l'organiser.
Je ne révèle pas un secret en disant que le meilleur moment c'est la nuit !
Gros dodo de bébé en voiture = pas de stress pour maman ! 
En partant, j'ai fais un biberon de chocolat chaud comme il faisait froid. Mais c'est surtout pour réconforter bébé quand je le réveille en pleine nuit pour l'installer dans la voiture et cela le cale aussi. Je l'emmitoufle bien au chaud avec des bonnes couvertures et un gilet molletoné, histoire qu'il se sente tellement bien "cocooner" qu'il s'endorme. Cela fonctionne assez bien je l'admets^^
Mais je n'ai calé que trois heures de route de nuit. Arrivé à 8h il faisait vraiment jour et mon petit bout s'est réveillé. Grosse première pause pour dégourdir les jambes de tout le monde et déjeuner.
Nous avons refait deux petites pauses moins longues mais il faut fractionner plus le voyage lorsque bébé est réveillé pour lui évite de s'énerver.

Apres réinstallation dans la voiture, je lui ai organisé un petit sac avec ses jouets où il pouvait fouiller dedans. Et de l'autre coté ses affaires "d'artiste" cahier dur pour qu'il puisse dessiner sur ses genoux et plusieurs feutres. Et enfin ses livres préférés accessibles.

Bien sur nous avons aussi le moment "musique" où c'est lui qui choisit ce que l'on écoute. Il pense ainsi à autre chose. Nous nous amusons aussi à parler de ce que l'on peut voir sur la route entre les camions, les voitures et les tracteurs quand il y a des travaux, les arbres, et grande nouveauté les éoliennes !
Apres notre arrivée, je lui en ai reparlé en lui montrant la ressemblance avec le moulin à vent des enfants sur lequel on souffle. Nous les avons dessinés , c'était une bonne séance pour expliquer et comprendre le vent.
Le faire parler sur ce qu'il voit ou ce qu'il fait lui permet d'oublier qu'il est piégé dans son siège!

En espérant vous avoir donner quelques idées.
Bons prochains voyages en voitures !^^

mardi 7 novembre 2017

Non, c'est non!

En admirant mon bébé les premières heures et les premiers jours, je me suis projetée dans l’avenir en me demandant comment il pourrait devenir un adolescent insupportable alors qu’il est si doux maintenant… Je me suis rassurée en pensant à la plus ou moins longue période que j’avais avant que cela ne se produise. Mais c’était sans compter la période de l’affirmation, de la confrontation que notre si petit bébé va atteindre autour de ses 18 mois, pour ma part.

Cela a commencé assez innocemment quand ce petit être, dévoué à rendre heureux ses parents, a maitrîsé le "non" et puis progressivement son concept et ses nuances.
Dire "non" revient à s’opposer à ce qu’on lui dit, ce qu’on lui demande et ce qu’on lui interdit ou autorise.
Evidemment, au début ceci n’est qu’un jeu car la nouvelle expression est amusante à prononcer. Nous, les parents sourions les premières fois en entendant sortir ce mot avec détermination de la bouche de notre petit bout. Il n’en faut pas plus pour l’inciter à se servir de ce nouveau mot pour attirer l’attention et amuser ses parents. Je me souviens de cette période où il nous disait  "non, non" à tout en secouant vivement la tête et prenant une expression d’affront par imitation, même quand je lui proposais un petit morceau de chocolat. Mais un "non" peut cacher un "oui", puisque au départ c’est le plaisir de prononcer ce mot qui le pousse à l’exprimer, mais redemander à votre enfant une fois ou deux la même chose et sa réponse se transformera par magie en oui. Un enfant est logique, il ne passera pas à côté d’un morceau de chocolat…

Ensuite vient le temps où le « non » est déterminé et traduit le réel désir de l’enfant à s’opposer et à exprimer ce qu’il veut ou ne veut pas plutôt, à développer son pouvoir sur le monde extérieur. Les premiers « caprices » apparaissent ainsi que le désarroi des parents face aux pleures qui suivent un désaccord avec leur enfant.
La facilité est de céder ou de négocier pour arrêter un caprice surtout si cela se produit à l’extérieur de la famille, en public. Le signal envoyé alors à son enfant est que ses « non » et ses pleurs sont récompensés par l’obtention de ce qu’il veut et par l’attention que ses parents lui portent.
Détourner l'attention de l’enfant sur un jeu ou une autre activité est une manière de stopper un moment difficile. L’anticipation de la réaction d’opposition lorsque l’on change d'activité, quel’on doit arrêter de jouer peut amoindrir le refus que l’enfant oppose à ses parents directement. En le prévenant un peu avant la fin de l’activité, l’enfant a le temps de s’habituer et d’intégrer le changement.
Discuter et ouvrir le dialogue avec son enfant lui fait comprendre qu’il peut avoir un avis. Lui demander son avis et lui exposer le votre permet de canaliser ses oppositions, il sera plus enclin à faire quelque chose si nous en parlons avant avec lui.  Mais si ce moyen ne fonctionne pas toujours (je l’ai testé dans plusieurs situations malheureusement), "ignorer" son enfant quand cela est possible à la maison pour lui faire comprendre qu'il n’est pas le centre du monde et que nous n'accédons pas à tous ses désirs est primordial. Bien évidemment ignorer est un grand mot, on feint de ne pas s'en occuper tout en observant son comportement. A chaque fois il s'est calmé de lui même en trouvant une activité à faire, puis est revenu me voir pour me montrer.
Il est évident que certaines fois la crise ne passe pas et l'enfant lui même ne sait plus pourquoi il pleure ou s'est énerve et seul un câlin et des mots doux peuvent le calmer.

Enfin dernier point que j'aborde est celui du non désignant vraiment les préférences de notre enfant, sans aucune dimension d'opposition avec ses parents ou autre. C'est une phase plutôt facile et très intéressante à gérer car nous pouvons parler avec notre enfant, développer ses connaissances sur un thème précis. On comprend mieux ses envies et intérêts et on peut alors s'appuyer dessus pour le faire travailler avec enthousiasme (cf. page sur "Ovide Decroly, petite présentation").

Cette phase aussi pénible soit elle pour l’enfant comme pour ses parents est un passage obligé dans la construction de la personnalité et de la conscience de soi et de ses relations avec les autres. Nous les parents devons réagir sans colère ni cri pour ne pas banaliser les énervements et donc ne pas "apprendre", malgré nous, à son enfant que l'énervement est la seule réponse possible lorsqu'il n’obtient pas satisfaction. L’enfant se construit largement par l’imitation de l’adulte et de ses comportements face aux différentes situations de la vie. De plus les cris et les négociations (qui n'en sont pas réellement quand on fini par céder^^) tendent à diminuer l’autorité parentale aux yeux de l’enfant.
Je suis bien placée pour savoir qu'il y a des jours où cela est plus facile à dire qu’à mettre en oeuvre, quand chaque changement de situation ou d'activité est propice à un énervement du petit bout.
Dans ces cas là, il faut absolument ne pas montrer son exaspération ou son anxiété, son énervement devant l’enfant (oui j'avoue des fois ce n'est vraiment pas évident... mais on doit montrer l'exemple 😓), et utiliser le temps de la sieste pour recharger ses batteries en même temps que lui et décharger le stress emmagasiné.

J’ai testé la danse avec bébé pour défouler maman et bébé. Cela marche très bien et fatigue le petit qui passe son trop plein d’énergie dans la musique. Le dicton la musique adoucit les mœurs prend tout son sens dans ces moments la… (cf article "la musique adoucit les mœurs? oui mais pas que...")

Ne désespérons pas tout de suite

samedi 21 octobre 2017

La musique adoucit les mœurs ? Oui mais pas que !

Depuis que mon enfant est né, il y a de la musique à la maison. Il y en avait déjà avant et surtout quand j'étais enceinte. Je suis issue d'une famille de mélomanes!

Nous avons toujours dansé devant lui et avec lui. Cela restait limité quand il était tout petit évidemment. Nous le portions et tournions, ou on lui prenait les mains et on remuait les bras en rythme quand il était dans son transat.
Il a vite appris à battre la mesure tout seul avec son doigt par imitation. 
Déjà à quatre pattes, il essayait de danser en remuant la tête, et nous l’avons toujours encouragé pour qu'il ait confiance, persévère et progresse comme il pouvait et voulait. 
Je vous encourage (vous aussi^^) à en faire autant, la musique est un formidable soutien pour développer la motricité de nos enfants.

Maintenant que la station debout et la marche sont acquises, nous nous amusons à inventer des mouvements et il apprend avec joie à contrôler son corps dans l'espace et ses gestes. Il est fier de nous montrer ses progrès. Il tourne plusieurs fois sans arrêter et sans tomber. Il teste ainsi ses limites et les nouvelles sensations que cela lui procure.

Il ne faut en aucun cas les forcer mais leur montrer à chaque fois qu'il y a de la musique que l'on peut danser ou battre la mesure, leur faire prendre confiance en eux. Vous serez vite surpris, tout comme je l’ai été, que nos petits bout’choux entendent les premiers la moindre musique et nous le signale. Dorénavant, dès que l’on passe dans un lieu où il y a de la musique on doit s’arrêter pour écouter et battre la mesure. 

Son intérêt pour la musique nous permet aussi de canaliser son énervement ou ses trop pleins d’énergie, en le faisant se concentrer sur une chose précise, un son, une mélodie.
Effectivement, on peut leur apprendre à être attentif (ce qui nous servira pour toutes les autres activités) en se concentrant sur la musique, ce qu'ils font spontanément, puis sur différents sons, comme le chant des oiseaux et enfin leur faire associer les sons aux concepts et aux objets. Un oiseau qui chante, la musique qui vient de la Chaîne Hifi.
Ce dernier point est devenu intéressant à développer car maintenant c'est lui qui demande à mettre la musique et qui allume la chaîne et me montre d'ou vient la musique (les enceintes). On a le même procédé lorsque l'on monte en voiture, il réclame la musique et connait son origine.
Aujourd'hui à deux ans il sait aussi quelle musique il aime pour son âge et cela change avec les activités (cf articles "Quand les préférences s'affirment", "Non, c'est non")
L'attention, qu'il apprend à maîtriser, peut être redirigée vers des activités plus studieuses, comme le dessin ou les activités des cahiers de maternelles.

Je joue de la guitare et ma sœur du piano, mon fils a donc été très vite en contact avec des instruments de musique. C’est un exercice de découverte des sons assez ludique.
Plus les moments passent, plus il devient assez minutieux lorsque on utilise un instruments, les touches du piano sont frappées une par une et non plus par paquet. Il est attentif à ses gestes car il est tout de suite "récompensé" par le son qu'il produit. Encore une fois la musique est un facteur essentiel dans la maîtrise des gestes et l’apprentissage de l’attention.
Dans la méthode Montessori, on retrouve les boîtes à sons, qui ont le même intérêt. J'en ai d’ailleurs créer avec des bouteilles de yaourts a boire remplies de différentes sortes de pâtes, graines, riz, clochettes. On a aussi tester avec des bouteilles transparentes apportant une autre dimension que le simple bruit.

Enfin ce qui nous étonne le plus c'est le dimanche soir un peu avant l'heure du bain, il nous demande la télé mais pour une chose très précise. Sur une chaîne culturelle de la TNT, nous avons des rediffusions de concerts de musique classique. Nous sommes tombés dessus par hasard un dimanche soir et nous n'avons pas pu le décoller avant la fin et avant qu'il applaudisse comme les gens le faisaient.
Maintenant qu'il est plus grand son enthousiasme est toujours aussi vif, il veut applaudir lorsque c'est la fin et participer avec ses instruments, (qu'il reconnait et différencie avec le son) et ma guitare. Alors je la prend pour qu'il puisse jouer avec les cordes. A le regarder faire on a l'impression qu'il essaie de retrouver les sons et les notes qu'il entend à la télé. 

La musique a un potentiel incroyable pour développer l'esprit de nos enfants, c'est un outils de soutien merveilleux et qui leur permet d'acquérir des savoirs et des compétences d'une façon si naturelle que cela en ai désarmant. Je suis encore étonnée de la progression rapide de mon petit bout'chou!

Alors allez-y! Amusez-vous et Viva la Musica!

vendredi 20 octobre 2017

Moments d'autonomie et moments en famille

On se dit qu'en étant Maman à plein temps et en faisant l'école à la maison on passe chaque minute avec notre enfant (sauf pour la sieste!)
La mise en place de rituels ou d'habitudes horaires pour chaque activité permet à l'enfant de se situer dans le temps et d'avoir des repères rassurant pour se développer.

Moments individuels

Mais on doit réussir à lui laisser du temps seul pour qu'il apprenne a être autonome, qu'il puisse faire ses propres expériences (sous surveillance évidemment ^^), qu'il prenne des initiatives pour découvrir, explorer et prendre confiance en lui.
C'est aussi à ses moments-ci qu'il intègre les nouveaux apprentissages que l'on a vu ensemble, qu'il les met en action et les peaufine. Par exemple, passer le balai, il le fait seul et de mieux en mieux. Ainsi quand je fais le ménage, il vient m'aider et est fier de me montrer ses progrès. Il demande alors à apprendre autre chose suite à cela.
On doit bien avouer que le temps qu'on laisse à son enfant nous permet de faire les tâche ménagères, du moins celle auxquelles le petit ne peut pas encore participer.

Moments "ensemble"

Je fais en sorte que les moments que l'on passe ensemble soit des moments calmes et sereins.
Entre autres, le matin pendant son petit déjeuner il a le droit à un épisode de son dessin animé préféré, je reste avec lui pour discuter de ce que on regarde et j'en profite pour écrire les ébauches des articles. C'est un moment rien qu'à nous deux.

Il y a évidemment les moments où nous "travaillons" vraiment sur ses cahiers de maternelles ou en dessin. Dans ce cas, on s'installe à son bureau, ce qui permet une meilleure concentration. Ou alors sur la canapé mais assis par terre, le canapé servant de tablette (invention de mon petit bout).
Les moments de jeux on s'installe sur le tapis et on sort tout ses jouets, ou alors on construit une cabane (cf. article jour de pluie)
Pour chaque activité, il y a un espace dans la maison qui lui est lié et mon bout'chou l'a bien compris. C'est d'ailleurs une organisation similaire que l'on retrouve dans les maternelles ou les écoles Montessori.
Cette répartition spatiale est lié au découpage du temps et des moments soit seul soit en famille.
Rien ne vaut les habitudes !


mercredi 11 octobre 2017

Découverte de l'aquarium

Nous avons décidé d'emmener pour la première fois notre petit bout à l'aquarium. Il n'a que deux ans mais les couleurs et la proximité des poissons devraient l'intéresser.
Il est dans une phase où il s'énerve vite comme il ne maîtrise pas encore bien le langage oral.
Espérons que cela ira.



Donc nous voilà parti en voiture et arrivons avant l'ouverture, ce qui nous a permis de dégourdir les jambes de notre enfant et de lui expliquer ce que nous allions voir avec les vitrines visibles de l'extérieur.
C'est important d'avoir un petit moment de calme pour qu'il appréhende et se "prépare" à ce qu'il va se passer.
Autre point positif à être en avance... on évite les files d'attente (cela semble évident^^) qui risqueraient de l'énerver et de gâcher la visite.

Arrive le moment où après avoir les tickets et avoir ranger nos affaires nous entrons dans la première salle...
La fascination, l'étonnement, et la joie qui passent en une seconde sur le visage de mon petit homme c'est juste magique. Comme il n'y a personne je le laisse déambuler de vitrines en vitrine devant lesquelles il s'accroupit pour mieux voir et dire "coucou" aux poissons.

On lui explique un peu les poissons, les couleurs. On le laisse découvrir et nous questionner. L'autonomie pour apprendre et découvrir sont fondamentales (cf. Montessori).

Même si la visite est plus rapide que prévue, tout l'a intéressé et le seul conseil que je peux donner c'est de renouveler l'expérience et de mettre le plus souvent possible nos enfants au contact de la culture et de multiplier les occasions de découvrir le monde.
Le tout en organisant les visites pour qu'il puisse avoir l'autonomie de comprendre et de découvrir sans que nous les entravions dans leur démarche donc en évitant la foule par exemple.
Toute activité culturelle est possible avec un enfant de moins de trois ou quatre ans (si vous en doutiez encore !...) mais en préparant les sorties tôt le matin et rester calme pour qu'il prenne exemple sur nous.
C'est ce que notre enfant a fait. Il s'intéressait aux vitrines que son père et moi regardions, il nous observait faire puis nous imitait devant une vitrine qu'il avait choisi et s'accroupissait pour mieux voir tout comme nous. Une chose qui m'a étonnée est qu'il parlait doucement pour un enfant de cet âge. Mais là aussi il nous copiait son père et moi vu que nous parlions bas.

Pour résumé, tout est question d'organisation! (j'admets cela ne fait pas tout, quand ce n'est pas son jour ce n'est pas son jour! on connait toutes cela! 😒 )

jeudi 5 octobre 2017

Les aventures du pot! ou comment démoraliser sa maman!

C’est une étape décisive et qui doit rester un moment de plaisir pour notre petit bout, sans que cela devienne une obligation ou un moment qu’il redoute Mais il faut garder à l’esprit que cet instant doit rester un moment éducatif néanmoins.
L’important c’est d’avoir une habitude horaire, un rituel.

J’ai testé plusieurs manières de l’amener au pot. Avant d’atteindre la phase où il réclame le pot tout seul il y a eu celle où quand on lui demandait s’il voulait aller sur le pot, il savait reconnaître la sensation qui précédait le pot et nous répondait oui ou non.
J’ai déjà commencé par essayer de repérer moi-même le moment où il avait envie. C’est facile de reconnaître le visage d’un petit quand c’est le moment, il devient soit tout blanc soit tout rouge, le mien remuait les bras en même temps, c’était assez mignon à voir. Mais le mettre à ce moment là sur le pot, cela l’a bloqué. En fait j’ai l’impression qu’il prenait cela pour une punition. Donc j’ai changé de stratégie et opter pour la méthode que ma mère avait utilisée avec moi, le mettre après chaque repas sur le pot et en faire un moment de jeux.
Les premières fois j’ai essayé après le petit déjeuner et le repas du midi en restant une heure mais cela n’a rien donné dans les premiers temps, cela l’a même constipé.
Alors je n’ai pas hésité à faire une pause et laisser le pot en vue mais sans l’utiliser.
Après deux semaines j’ai retenté le matin en l’installant avec la fin de son déjeuner et dans un environnement de jeux, ses livres préférés, ses petites voitures. Apres quelques essais il a finalement réussi ce qui a été une grande fierté pour lui.



Le jeu qui l'a bien aidé c’est celui des petits bouchons (cf articles activités) il a passé des heures a joué avec et il a fait sans se rendre compte qu’il était « bloqué » sur le pot.
Maintenant il tapote sans pantalon pour me dire qu’il veut aller sur le pot même si il ne fait pas toujours. J’ai limité les distractions autour de lui, ne lui laissant qu’un livre ou deux et un jeu à la fois, ce qui lui permet de se concentrer sur ses sensations et son "travail" sur le pot.

Ne jamais perdre espoir ou patience ou encore croire que l’enfant retourne en arrière sans cesse. Effectivement, il arrivera, comme j’en ai fait l’expérience, que l’enfant semble régresser au bord du progrès. Le découragement pointe le bout de son nez… Mais le lendemain il vous surprend en demandant le pot. Le travail qu’il fait pour assembler les différents aspects de la propreté et des comportements qu’il doit apprendre est immense et réclame donc des essais et des erreurs.

L’été…

Ce qui m’a aidé c’est que la phase d’apprentissage à coïncider avec l’arrive des beaux jours et de la chaleur permettant ainsi de ne mettre qu’un slip ou un body sans couche. L’enfant sent réellement ce qui se passe quand il a envie de faire pipi et cette fois les essaie pour ne pas aller sur le pot n’ont plus les mêmes conséquences pour lui et il comprend vite que le pot est une bonne solution dans ces moment-là.
Pour celles à qui les saisons ne sont pas des alliés, comme par exemple l’hiver avec un froid polaire (conditions extrêmes je l'admets^^), seuls la patience et l’accompagnement peuvent mener votre enfant à comprendre par lui-même. Il est néanmoins possible de tenter quelques fois de le laisser sans couche mais avec un pantalon ce qui occasionne un peu plus de linge à laver pour la maman mais une aide précieuse pour votre enfant.

Pour conclure, même si on arrive toutes aux mêmes résultats, les méthodes diffèrent en fonction des réactions et des personnalités des enfants. Mais la patience et le soutien sont les seuls moyens d’aider au mieux notre petit bout qui apprend.

A ce jour le pot est toujours une "corvée" pour mon petit homme et chaque moyen pour s'en passer est le bienvenu pour lui ! Il est plus occupé en ce moment par le dessin et les livres que de passer du temps sur le pot.
Il a des périodes pour chaque activité ou apprentissage (cf page Montessori), en ce moment ce n'est pas celle du pot.
Mais ne jamais désespérer.
Prochaine étape les WC… Mais on a encore un peu de temps pour trouver une stratégie^^


lundi 2 octobre 2017

Un jour de pluie, que faire?

Mauvaise surprise en se réveillant ce matin, ciel couvert, un peu de vent et ... de la pluie.
Il va falloir trouver des occupations pour mon bout'chou qui adore être dehors!
Même si on prévoit une sortie entre les gouttes ou même quand il pleut, cela n'occupera pas toute la journée... réfléchissons...

Profitons de la pluie pour travailler sur les dessins et la météo.
Expliquer à son enfant ce qu'est la pluie et même le reste des phénomènes météorologiques qui nous semblent si évident à nous les adultes, pour le coup cela ne l'est pas du tout. Avec un exemple concret dehors on fonce! Et passer par le dessin c'est une bonne alternative pour l'appréhender.
Donc après le petit déjeuner atelier dessin des gouttes de pluie que l'on voit à travers la fenêtre et ruisseler sur la vitre, et trouver la bonne couleur du ciel dans les crayons.
L'image qui suit donne une idée de ce que l'on peut faire: travailler les traits horizontaux pour les gouttes de pluie, la forme des nuages pour les ronds, colorier le nuage et travailler sur la notion dessus/dessous.



Tentons une petite sortie pour aller chercher le pain. Opération habillage avec bottes et imperméable.
Comme c'est une tenue que l'on ne met pas souvent, marcher avec des bottes nous fait bien rire, particulièrement quand on marche dans les flaques d'eau. Les enfants semblent fascinés par le fait de voir jaillir des jets d'eau en sautant ou marchant dans l'eau, surtout quand ils arrivent à éclabousser leurs parents !
Première expérience sur la découverte du monde et des concepts de sciences...
A première vue on se dit que j'extrapole un peu... ^^ Mais l'enfant intègre dans sa globalité le monde (voir la page sur Ovide Decroly).Par exemple,il comprend que l'action de sauter dans l'eau a pour conséquence de la faire "voler". La notion de physique pure associée est loin d'être apprise évidemment mais le mécanisme global devient intrinsèque à l'enfant.

Après s'être séchés et réchauffés, un petite séance de lecture est la bienvenue, avant de préparer le repas. Un livre sur la pluie, c'est mieux. Malheureusement je n'en ai pas. Mais par chance nous sommes passés à la presse et nous avons trouvé un livre sur le sujet.
C'est expérience intéressante que de lui faire chercher un livre sur un thème précis, il en est fier car c'est lui qui l'a trouvé et non maman ! Petite autonomie...
Nous pouvons alors revenir sur les habits que nous avons mis pour nous protéger de la pluie, grâce aux illustrations.
Chaque occasion de vocabulaire est la bienvenue avec manipulation des objets et des images! Enfin habillons nounours comme nous pour finir la séance et voir ce que notre petit voyou a retenu! (exercice de motricité fine)

Mon petit fait encore la sieste donc deux heures pour trouver encore quelques idées d'occupations, et écrire cet article!
Et la meilleure activité pour la fin... c'est bien sûr la cabane d'intérieur à construire avec lui et avec ce que l'on a sous la main.
Pour nous ce sera bureau, chaises, draps et oreillers.
La fin de l'après midi est passée très vite dans notre petite tente en y installant tous les jouets qui revêtent un intérêt nouveau une fois dans la cabane!
Miracle de l'enfance! Nous n'avons plus qu'a suivre les histoires que notre enfant invente dedans !



vendredi 29 septembre 2017

Quelles inspirations? Montessori bien sûr! mais pas que...

Comme je le disais dans l'article précédent, la littérature (en ne se concentrant que sur les trois premières années de vie d'un enfant) est immense, foisonnante, riche (bref cela fait beaucoup on a compris!).
Entre les livres sur "comment gérer les premières semaines" (puis les premières années!), les soins, puis les activités d'éveil pour que notre enfant soit parfaitement épanoui et les pédagogies aussi nombreuse que les auteurs, on s'y noie rapidement. Avant la naissance de mon bout'chou ma famille m'a offert quelques livres sur l'éveil et les jeux, les points forts des trois premières années et sur l'éducation en général, ce qui faisait beaucoup d'informations différentes et difficilement conciliables dans l’effervescence des préparatifs de la naissance...Pour ma part je me suis très vite sentie comme si je ne savais rien ou que je serai incapable de retenir et d'appliquer tous les "conseils ". gouffre d'angoisse.... !😶

Prenons quelques minutes de recul et soufflons!
Certes la littérature est abondante mais il ne faut pas oublier que nous avons quand même un instinct "maternel" ! Pourquoi ne pas l'écouter et s'en servir pour faire une sorte de tri sélectif de ce que l'on peut lire.
Ainsi, je me suis plus intéressée à une pédagogie en particuliers (à la mode en ce moment), celle de Maria Montessori, elle résonnait plus en moi que d'autres notions sur l'éducation plus formelles et abstraites.
J'ai entendu parler pour la première fois de Maria Montessori par une de mes amies professeur des écoles. J'ai été curieuse et à l'occasion de la chasse aux cadeaux pour Noël je suis tombée sur pas mal de jouets d'éveil de la pédagogie Montessori. C'était parti, j'ai lu tout ce que je pouvais trouvé blog, articles, sites, livres et repris déjà ceux que j'avais. Quel fut mon étonnement quand j'ai "découvert" plusieurs paragraphes ou citations de cette méthode alors que ces même pages je les avais parcourues il y a quelques mois sans relever leurs présences!

"Le recul permet de voir ce qui nous échappait jusque là". (petit moment sagesse! )

Ma sœur, également professeur des écoles, m'a prêté beaucoup de livres sur la pédagogie et l'éducation et j'ai découvert aussi d'autre grands noms de pédagogues comme Ovide Decroly dont la pédagogie rejoint dans les grandes lignes celle de Maria Montessori (voir articles Montessori et Decroly, petites présentations).

J'ai repéré avec joie d'autres pédagogies comme celle de Célestin Freinet, celle dite Reggio, celle de Rudolf Steiner ou encore celle de Charlotte Manson. Elles se rejoignent toutes sur le fait que l'enfant doit être acteur de ses apprentissages de vie et des savoirs théoriques. Le maître ou le parent (pour l'école à la maison) n'a plus cette position de détenteur de savoirs qu'il doit imposer mais celui d'aide pour que l'enfant le découvre par lui même.
La nature est présente de manière assez importante dans toutes ces pédagogies, ce qui me plait et qui est une source inépuisable de découvertes et d'intérêts menant à la compréhension du monde.

En résumé, il faut essayer d'avoir un petit aperçu de toutes ces idées et surtout faire confiance à son instinct pour prodiguer les meilleurs soins à son enfant avec une roue de secours que constitue toutes ces publications. En effet beaucoup de principes nous semblent évident quand nous les lisons, comme le contact à la nature ou même les expérimentations/explorations de l'environnement, mais n'ayant en tête que la pédagogie traditionnelle avec de grands principes théorisés on passe souvent à côté.

Pour ma part, une pédagogie et une éducation qui me conviennent, ce sont celles qui redonnent toute la place à l'enfant, à son développement physique et psychique.
Éduquer c'est faire ressortir les capacités propres de son enfant ainsi que sa personnalité, sans contraindre son développement mais en l'accompagnant.

Personne ne peut avoir une solution universelle et unique, il faut seulement garder à l'esprit l'intérêt de l'enfant, sa sensibilité, notre instinct de mère et le fait que :
"L'enfant est le père de l'homme de demain", "vecteur de changement", et le seul espoir "pour la Paix". M. Montessori
(phrase lourde de sens pour finir mon article qui devait vous aider à ne pas paniquer devant l'abondance des livres....oups 😳 )

jeudi 28 septembre 2017

Une envie d'écrire...

Écrire un blog, cela parait être la nouvelle ambition de notre génération.
En parcourant la toile à la recherche de témoignages sur une situation identique à la mienne, l’envie de partager mon expérience et de pouvoir être utile à toutes les mères qui veulent endosser comme moi le rôle de Maman au foyer en essayant d’instruire nos enfants est devenue immense.

Quand on attend un bébé et une fois que nous le tenons dans nos bras, les craintes sur notre capacité à en prendre soin, à encourager son développement, d’être à la hauteur en d’autres termes, ne nous quittent pas. On se sent déjà submergé par le bébé et ce n’est pas la nombreuse littérature qui va nous aider à y voir clair. On se sent vite perdue entre tous les livres, les méthodes, … ou alors on culpabilise de ne pas avoir assez lu, de ne pas être assez au courant de telle ou telle pédagogie ou éducation pour être opérationnelle sur tous les fronts en même temps.

Mon but est donc de partager des idées et des expériences sur l’éducation, des bricolages, des recettes, un melting-pot qui constitue mon quotidien de maman et de torde le cou aux idées reçues sur le fait de choisir de rester à la maison pour s’occuper de nos enfants…

Un joyeux et savant mélange (détonnant parfois !) de tout ce qui inspire une enfance heureuse, épanouie et équilibrée.