mardi 29 octobre 2019

Halloween, quelles activités en IEF pour les enfants de 4 ans ?


Cette année, pour ma petite tête blonde de quatre ans, Halloween prend une ampleur plus importante que l’année dernière. C’est une occasion de changer les habitudes, d’aborder des thèmes magiques, d’explorer un nouvel univers qui ne revêt sa cohérence qu’au moment d’Halloween.

Petit récap’ sur l’origine d’Halloween


C’était au départ une fête celtique qui marquait la fin de l’année et le début de la nouvelle, car à cette époque l’année se terminait le 31 octobre. Comme tout le monde le sait, les jours en cette période de l’année se raccourcissent et la légende voulait que ce fut à cette occasion que les fantômes rendissent visite aux vivants. Pour les faire fuir, les humains se paraient alors de costumes effrayants et se réunissaient pour faire la fête.
Les immigrés irlandais exportèrent cette tradition aux Etats Unis, qui là-bas est une fête presque aussi importante que la Noël chez nous.
Dans le monde du christianisme, la Toussaint fut instaurée le 1er novembre, pendant de la fête anglo-saxonne. On peut trouver une analogie dans le mot même d’Halloween, contraction de « All hallows eve », « le soir de tous les saints », donc la veille de la Toussait qui est la fête de tous les Saints.

La citrouille, symbole contemporain d’Halloween, remplace le navet de la légende de Jack’ O Lantern (Jacques à la lanterne), condamné a erré pour l’éternité dans les ténèbres, éclairé seulement par un peu de braises dans un navet creusé. La citrouille est plus facile à creuser (même si des fois cela devient un véritable tour de force de le faire ^^) et pousse à cette période de l’année. La couleur d’Halloween devint ainsi officiellement le orange.
Voila pour la petite histoire !

Vocabulaire et écriture


Comme à chaque occasion, un imagier et un recueil de vocabulaire sur le thème sont indispensables pour toutes les activités qui viendront, et surtout permettront à notre bout de chou de maîtriser plus de mots.
J’ai ressorti la fiche que j’avais réalisée l’an dernier sur laquelle il s’était surtout concentré sur les dessins. Maintenant ce sont les noms associés aux dessins qui l’intéressent car nous les retrouvons dans les comptines et les histoires que nous lisons.



Nous décrivons avec plus de précision ces personnages magiques et utilisons un vocabulaire plus riche en termes de description (nez crochu, chaussures pointues, robe rapiécée, …)

Quoi de mieux qu’une poésie, un poème ou une comptine chantée pour agrandir le vocabulaire et lui permettent de le retenir, tout en lui faisant travailler sa mémoire par la récitation de petits textes qui ont du sens.
J’ai opté pour une comptine un peu longue pour lui faire travailler les mots symboles d’Halloween (les retrouver, les déchiffrer, les recopier, jouer avec) et une comptine plus petite en anglais et en français.




Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas dans l’apprentissage formel d’une poésie comme à l’école ! 
Nous l’avons lu plusieurs fois ensemble et décrit les mots, nous les avons expliqués et avons dessiné ce qu’ils représentaient. Puis tout au long de la journée nous chantions une phrase par ci par là en rigolant et par magie le lendemain il la savait. On la chante dès que l’on parle d’Halloween.

Pour ce qui est des mots anglais, la pratique et la répétition sont primordiales, dès que nous voyons dans les journaux ou les magazines, ou à la télévision ou dans les livres les images que nous avons associées aux mots je lui pose des questions ou il me demande confirmation des mots anglais.

Ces comptines sont accessibles pour lui à tout moment de la journée et je le retrouve des fois avec ses fiches en train de les lire à ses peluches, ou alors inventer une histoire avec les mots.
Pour ce qui est de l’écriture, nous voyons les mots écrits des trois façons à chaque fois, pour qu’il puisse passer de l’une à l’autre sans difficulté, en fonction du support sur lequel il les verra par la suite.



Activités d’Halloween


Graphisme et numération peuvent être très bien adaptés au thème d’Halloween.
 J’ai réalisé une activité de tableau à double entrée que vous pouvez reproduire à l’infini et pour n’importe quel thème. Cela fait travailler la cohérence et concordance, le repérage dans l’espace.



La décoration de citrouilles d’Halloween et les dessins sont une mine d’or pour développer le graphisme qui leur servira plus tard à l’écriture cursive.
La notion de symétrie peut être travaillée également lors de la réalisation de ces décors car une citrouille en papier est propice à être pliée en deux et faire appréhender cette notion de symétrie à nos bouts de chou. Pour aller plus loin on peut alors leur demander de décorer une moitié de citrouille selon le décor que nous aurons déjà réalisé sur l’autre moitié (en symétrie).
On peut aussi leur faire discerner entre plusieurs citrouilles celle qui présente une symétrie et celle qui n’en présente pas (par exemple deux yeux en triangle ok mais un œil en triangle et un œil en carré, non)

On peut également proposer de découper des dessins et des illustrations dans les magazines (qui permet en passant de travailler la motricité liée à l’utilisation des ciseaux). On réalisera avec ces images un collage pour Halloween sur une feuille où nous aurons préalablement dessiner un cadre qu’il devra décorer en suivant les traits que nous aurons commencés. Nous travaillons ainsi les vagues, les ponts, …



La notion d’ordre des chiffres et de grandeur peut être abordée avec les sorcières, ou tout autre personnage d’Halloween ! C’est selon vos préférences.
Plusieurs sorcières sur un ligne : qu’est-ce que l’enfant voit (phase de description et réinvestissement du vocabulaire appris). Puis on peut demander où est la plus petite, la plus grande, quelle place occupe -t-elle ?



Des petites figurines en feutrines nous aident à toucher du doigt la décomposition des nombres, les additions ou soustractions.




Construction de décoration


Je réalise un patron assez grand de sorcière, tous les éléments séparés, qu’il devra découper s’il est à l’aise avec l’utilisation des ciseaux sinon c’est moi qui le fais. Puis nous installons tous les éléments une fois décorés selon ses goûts pour construire la sorcière. La phase de coloriage est délicate, c’est un bon exercice de dextérité, de suivi de consignes et de concentration ! Une fois le résultat satisfaisant nous passons à l’étape du collage avec tous les commentaires sur le fait que nous avons collés telle ou telle pièce à cet endroit, un peu trop haut, un peu trop bas, …




A chaque activité, il faut parler et lui faire décrire ce qu’il fait. Ouvrir une discussion, un dialogue lui permet d’exprimer ce qu’il ressent (peur, enthousiasme, étonnement, curiosité, …), ce qu’il voit et de lui donner de l’aisance et de l’assurance par la suite quand il effectuera d’autres travaux manuels et de l’assurance dans ses explications. Ce sont des clés que nous donnons à nos enfants en leur parlant de tout et en les sollicitant, des clés favorisant la confiance en soi pour qu’il ne soit pas démunis plus tard face à des situations où ils n’auront pas les mots ou ne posséderont pas les moyens pour se faire comprendre.

Nous pouvons aussi créer nos décos d’Halloween en feutrines, c’est une super manière. Je n’ai pas eu le temps cette année de le réaliser moi-même, j’ai trouvé dans un magasin, un petit kit pour fabriquer trois figures d’Halloween en feutrines, cela nous a pris une après-midi, un moment fantastique de rigolades et de plaisanteries. L’important dans tous les apprentissages c’est que l’enfant est heureux et veux de lui-même apprendre. Même en faisant un simple bricolage il apprend énormément de choses, certes pas formellement mais l’expérience et la manipulation, comme le soutient la pédagogie Montessori, sont le premier palier de l’apprentissage. L’enfant doit faire ses propres expériences et se construire son univers et ses représentation mentales avec le matériel que nous lui proposons.

Vient ensuite le temps de la cuisine et de la préparation de la soirée d’Halloween, il faut trouver des recettes évidemment réalisables par leurs petites mains, comme des sablés aux formes d’Halloween, ou un gâteau au chocolat que nous pourrons décorer avec les sablés ou des bonbons. Pour grignoter avec une potion magique (de jus de fruits) en entrée, quelques mini pizzas araignées ou momies, ou des gressins en forme d’os, un velouté de citrouille qui fera rire les enfants, un plat de pâtes vertes (mais chut nous ne dirons pas qu'elles sont aux épinards sinon le charme d’Halloween sera rompu ^^) surmonté d’une sauce tomate et de quelques yeux globuleux en mozzarella et olives.
Vous trouverez bien une recette qui vous plaira, enfin une recette qui plaira surtout à vos enfants et qu’ils auront envie de réaliser. Car leur laisser le choix, la possibilité de prendre une décision et d’être acteurs de la préparation rendra cette fête encore plus magique. Les apprentissages n’en seront que plus efficaces.

Deux mots : AMUSEZ-VOUS !
En IEF nous retrouvons notre âme d’enfant et c’est surement le meilleur moyen de donner l’envie à nos enfants d’apprendre, par bonheur et sereinement, à leur rythme.

Happy Halloween ! 


lundi 14 octobre 2019

Septembre et notre non-rentrée IEF !


Le plaisir de cette année est l’officialisation de la non-rentrée de mon bout de chou et l’envoi pour la première fois de mes déclarations d’IEF ! (Merci au blog d’Isa Lise !)
Bon ok... comme toutes et tous j’ai stressé un peu et je stresse encore, vu que j’e n’ai encore pas eu de retour par rapport aux contrôles de mairie et de l'académie.

Quoi de neuf ?

Nous avons fêté la non-rentrée en nous octroyant un petit déjeuner sur la plage, une grand balade les pieds dans l’eau, et le reste de l’après-midi une excursion en campagne pour trouver des mûres. Un super gâteau fait à quatre mains pour le goûter avec des jeux de sociétés et en dégustant nos mûres !

Cette année je vais formaliser un peu plus les apprentissages dans le sens où je vais garder des traces de nos travaux et surtout classer tout ce que l’on fait, en prévision des contrôles et pour m’y retrouver aussi.  Vous ne trouvez pas que l’on est vite submergé de bricolages, de fiches, de matériels et autre avec l’IEF. Il y a des jours où on dirait qu’un cyclone est passé dans mon appartement ! (Il ne faudrait pas que cela tombe le jour du contrôle ! ^^)
Notre début d’année non scolaire est assez difficile car nous ne sommes pas chez nous. J’ai dû emporter quelques affaires pour réaliser des séances de cours et avoir du matériel pour bosser les sujets que mon petit bout aura décidé en fonction de ses intérêts. Toujours le respect des apprentissages autonomes, que j’accompagne pour lui permettre d’acquérir des « savoirs fondamentaux ».
J’ai aussi réalisé d’autres bricolages lui permettant de travailler seul si cela lui dit sur des sujets que nous abordons ensemble puis qu'il s'approprie.

Quel jour sommes-nous ?

Un nouveau calendrier, qui nous permet de connaitre l’orthographe des mots, et d’apprendre à les lire, mais aussi la construction de la date que nous reportons ensuite sur la poutre du temps.
Bien sur les chiffres de la date nous permettent d’aborder la numération et surtout l’ordre logique des chiffres.
Notre petit rituel maintenant le matin c’est de noter la date du jour avec le calendrier, la poutre du temps et de l’inscrire sur notre ardoise. La répétition est le meilleur moyen de s’approprier des concepts aussi abstrait pour les enfants que les mois, les jours et le temps qui passe.


Un prénom, des lettres, …. Quelle écriture ?

Abordons la notion des types d’écritures, en ce début d’année, nous allons commencer à introduire l’écriture cursive pas forcément évidente, lorsque nous avons commencé par les majuscules d’imprimerie ou les lettres bâtons comme mon petit bout les appelle.
Nous avons investi (bien grand mot !) dans des cahiers de maternelle vierges, comportant seulement les lignes. Je lui écris des modèles de lettres que l’on trouve dans son prénom pour commencer. Et son prénom en entier, qu'il se familiarise avec. Puis il fait des lignes de lettres chaque jour, cela lui prend à peine 10 min. Mais au bout d’une semaine il savait écrire son prénom, et maintenant il reconnait les lettres cursives dans des mots nouveaux sans avoir besoin de moi. L’entraînement pour l’écriture et la lecture est primordial.


Il a disposition une multitude de livres, de supports pour qu’il puisse s’entraîner par plaisir, il a toujours eu des livres autour de lui depuis le plus jeune âge et c’est resté. Il passe des heures dans ses livres et maintenant les lettres commencent à vouloir dire des choses. Il me pose énormément de question dès qu’un mot est inscrit sur n’importe où.
Pour continuer à lui enrichir son vocabulaire, je lui fabrique des fiches avec des mots que nous utilisons dans la vie quotidienne, qu’il peut réinvestir dans une phrase ou même en jouant. Par exemple, on prend une carte et il doit aller chercher l’objet qui correspond à ce qui est écrit sur la fiche.


On compare et prend appui sur la méthode Bosher pour l'écriture cursive et la décomposition syllabique

Numération, Montessori ou non ?

J’ai débuté l’apprentissage des chiffres depuis un bout de temps. A chaque occasion de la vie quotidienne quand les chiffres interviennent je le lui fais remarquer, surtout en comptant sur mes doigts. Ainsi il a intégré assez rapidement la notion de quantité et de chiffre les désignant. Il a commencé aussi à les ordonner mentalement en sachant instinctivement que « trois» est plus grand que « deux» (facile à concrétiser quand on casse deux ou trois œufs pour une recette, ou en décomptant le nombre de morceaux de tartine qu’il lui reste dans son assiette avant d’aller jouer !). 

J’ai voulu m’appuyer sur la pédagogie Montessori, avec les barres de couleurs et les perles dorées. Mais je me suis vite rendue compte que malgré le fait qu’il dénombrait les cases bleues et rouges, cela restait un concept abstrait et sans intérêt particuliers pour lui. Je lui laisse à disposition et m’en sert quand même. Mais j’ai abordé ce thème avec un nouveau matériel que nos parents ou grands-parents pour certains, utilisaient à l’école, les bûchettes en bois, que nous pouvons regrouper en fagot de cinq ou de dix et appréhender la décomposition des chiffres et des nombres ainsi que l’addition et la soustraction.
Vous pouvez utiliser des allumettes sans le bout qui s’enflamme soit, comme moi, vous recyclez les dernières pailles en plastique qui traînent dans le placard pour ne pas les jeter et ne pas polluer encore plus notre planète.
Ce qui est bien avec les pailles c’est que nous avons plusieurs couleurs et pouvons les couper à la longueur que nous voulons. Une boîte à œufs récupérée, un petit bout de laine et plusieurs pailles découpées, voilà ma boîte à compter et décompter ^^
Après une première prise en main par mon fils, il l'a utilisé pour compter tout seul. Puis nous avons associé ce matériel à des situations de tous les jours. Il assimile les chiffres écrits et ce qu’ils représentent réellement.
J’ai associé également les barres Montessori à ce matériel et comme par magie, tout devient plus concret pour lui. Nous allons continuer à explorer la magie des chiffres et surtout leur construction et décomposition.  
La curiosité est le moteur de l’apprentissage et nous basons toutes nos activités sur les envies du moment.







lundi 19 août 2019

Activités d'été en IEF

Pas de vacances à proprement parler pour l'IEF et nous, comme je le répète sans cesse, toutes les occasions permettent d'apprendre !

Continuité et assiduité


Ce sont les deux piliers qui servent à asseoir les connaissances de bases utiles tout au long de la vie.
Donc on prend une heure de temps en temps pour réviser les acquis sur les lettres et les sons, et surtout pas de formel. Nous nous basons sur les mots de la vie de tous les jours. En cette saison d'été, les mots sont plage, mer, oiseaux soleil, fleur, eau, coquillages, algues, mouettes, ...


Ne vous effrayez pas!  Je ne dis pas que nous devons leur apprendre à écrire les mots en entier mais nous travaillons surtout sur les sons des lettres et les associations qui forment les syllabes.
Comme par magie mon petit gars a intégré le mécanisme de ces associations. Alors à chaque nouveau mot quand il veut savoir ce qui est écrit on le décode, on le déchiffre tout les deux qu'il soit écrit ou à l'oral, dans une conversation.

Il est primordial de ne pas se baser uniquement sur l'écrit, mais aussi l'oral pour lui faire concevoir et travailler sa mémoire des sons et des lettres. En effet, une fois que nous passerons à l'écriture des mots, cela sera beaucoup plus aisé pour nos enfants si il ont une visualisation personnelle des lettres et des syllabes. Essayer de voir comment vous, les adulte, fonctionner lorsque vous vous apprêter à écrire des mots. Vous les visualisez d'abord, et même si ce sont des mots que nous n’utilisons pas énormément nous nous basons sur les visualisations des sons.

Prendre le temps


En IEF, c'est le maître mot, et en été nous pouvons approfondir davantage cette notion... passer en mode détendu.
Alors nous nous baladons autour de chez et nous nous perdons dans les rues, les chemins et découvrons des merveilles, nous avons trouvé un pommier sauvage, des mûriers, et des pêchers. Sortez autour de chez vous. Nous avons toujours tendance à vouloir faire un millions de choses comme tout le monde en vacances, prendre la voiture pour aller dans un endroit précis mais des trésors se trouvent à quelques minutes à pieds.
Le fait de se perdre dans les rues avec un carte de la ville est une super opportunité de faire travailler la notion d'espace et d'orientation. Nous étudions les cartes en rentrant, nous les comparons, nous pouvons même commencer à entrevoir la notion d'échelle. C'est un moyen génial de mettre en relations deux catégories d'ensembles différentes : couleurs et symboles. Nous pouvons également lui faire classer des pictogrammes selon ce qu'ils représentent : routes, points remarquables, ...
Les notions de "proche" et "loin" sont beaucoup plus faciles à appréhender avec des exemples concrets que l'on vit. Nous prenons des points de repères sur la carte et dans les rues et jugeons alors des distances entre nous et ces éléments. Etre responsable de la carte pour retrouver la maison c'est un vrai challenge.
Et comme nous avons le temps, nous avons le temps de nous perdre !

Littérature en vadrouille


Cet été des braderies de livres ont été organisées par chez nous, nous y sommes allés à chaque fois. Cela a permit à mon petit ange de fouiller et dénicher des livres pour lui et moi. Nous y passions facilement deux heures à feuilleter les livres, en discuter, les choisir. Si vous avez la possibilité de prendre le temps pour vos enfants de les laisser être happer par le monde des livres, faites le !
Et aussi, fait non négligeable, niveau argent c'est une économie incroyable (1€ le livre qu'ils soient gros ou petit !)

Nos trouvailles

Nous sommes aussi partis en vadrouille avec la médiathèque de notre village toutes les semaines, des histoires et des contes sont racontés aux enfants sur la plage ou dans des parcs, sur des couvertures. C'est un approche nouvelle de la littérature qui fascine au plus haut point nos petites têtes blondes. Les livres peuvent nous suivre partout, c'est un enseignement primordial à leur transmettre, qu'ils s'approprient les livres, les apprivoisent. Un livre vit avec nous !
Ces moments dans la nature leur permettent d'exercer leur concentration, vu le nombre de choses qui peuvent les détourner de l'écoute de l'histoire ...
J'organise la même chose pour nous deux à la plage, au parc et dans le jardin de mes parents. Il suffit d'une couverture et quelques coussins et voilà une approche dynamique des livres et de la lecture, voir de l'écriture, accompagnée par le chant des oiseaux ou le bourdonnement des abeilles.


Plage et activités


J'ai fait le plein de livre sur le thème de la mer et de l'été.
Il faut leur montrer que les livres, les mots peuvent se lire partout et une matinée à la plage est une super occasion de lire des livres les pieds dans l'eau, mais aussi de créer pleins d’activités détournées avec ce que nous y trouvons. Nous y allons tôt le matin, déjeunons et passons la matinée : écriture sur le sable, construction de château, étude des différents sables (mouillé, sec), des coquillages et des fossiles, observation de la marrée qui monte ou descend. Nous pouvons également contempler les oiseaux qui viennent selon les marées.

En rentrant, nous faisons des collages de coquillages à la maison, un Mr. caillou comme vous pouvez le voir ci dessous. Nous recherchons dans les livres les oiseaux observés et découvrons leurs caractéristiques. J'ai imaginé une boîte à compter avec des coquillages et une boîte à œufs, à faire et refaire. On met des quantités différentes dans chaque compartiment que l'enfant devra compter et associer à un bouchon avec le bon chiffre dessus.


Mr. Caillou
Boîte à compter

Nous pique-niquons les midis ce qui permet de tester de nouvelles recettes avec les légumes de saisons, de nouvelles textures et la possibilité de manger avec les doigts. Petites révisons au passage sur les fruits et les légumes, sur le jardinage et les plantations.

SUMMER in IEF !

jeudi 1 août 2019

Do you speak English in IEF ?

Nous ne le disons pas assez mais l'anglais est primordial de nos jours pour presque tous les aspect de notre vie et surtout notre ouverture d'esprit et la découverte du monde !
Alors je viens, avec cet article, partager avec vous mon expérience d'une nouvelle méthode d'apprentissage de l'anglais pour les enfants de 3 ans jusqu'à 7 ans : KOKORO Lingua


Les écrans, les nouvelles technologies sont parties intégrantes de nos vies. C'est sur ce constat que la pédagogie se base, associée à la méthode Montessori.
Et quoi de mieux pour apprendre à parler anglais, pour nos enfant, que des enfants qui leur parlent anglais.
Rien de nouveau ? Que nenni !
Cette méthode a reçu une Médaille d'Or au Concours Lépine Paris International 2018. En effet, cette approche est unique en son genre, ce n'est pas simplement une vidéo passive passée en boucle, à l'image des souvenirs de nos cours d'anglais du primaire ^^


Les enfants partagent ici leur langue maternelle avec d'autres enfants à travers des vidéos hebdomadaires. Ces séances ne durent que 10 min chacune ce qui est un atout non négligeable pour les enfants et la concentration et surtout ne pas exposer trop longtemps leur esprit aux écrans.
Les vidéos sont partagées en plusieurs parties.
La première a pour objectif de se concentrer, de se mettre en condition pour recevoir au mieux ce que contient la vidéo, notamment avec des exercices de détente du corps et de l'esprit ("Brain gym"). Puis nous écoutons ("Listen") les enfants parler et nous parler, interagissant entre eux et illustrant leurs propos par des mises en scènes simples et joyeuses. Ensuite c'est au tour de l'enfant de répéter ("You turn") , s'il le souhaite.  Une partie complémentaire est faite des mêmes séquences mais avec les mots écrits sur l'écran pour les plus grands.
Pour terminer ("Let's relax") nous avons une séance de respiration et de médiation, et de rire.

Ce sont la mise en place de petits rituels rassurant, encadrant la séance qui favorise l'entrain et l'envie de l'enfant de découvrir d'autres vidéos et le mettre dans un état très positif vis a vis de la nouvelle langue, ce n'est plus effrayant.
Un autre aspect de la vidéo est qu'il y a une véritable ouverture au monde qui sensibilise à la diversité et à la beauté du monde.
Mon petit bout a commencé par la vidéo d'introduction , qui se focalise sur les mots de présentation. 

L'enfant est imprégné de bonne humeur et de joie, ce qui est un point essentiel dans l'apprentissage. Et comme par magie mon petit ange y revient tout seul, demande à revoir les vidéos, il veut que nous parlions anglais et même parle à ses peluches en anglais, chantonne les mots. Il me réclame chaque semaine la nouvelle vidéo, et veut regarder ses dessins animés préférés en anglais !

Le point important est qu'il n'y a pas de pression à mettre à l'enfant car les vidéos sont faites et pensées de telle manière que l'enfant apprend sans s'en rendre compte et ne le prend pas comme du "travail".
kokoro lingua

L'équipe qui a mis au point cette méthodologie a une conception de la vie qui jaillit sur les vidéos, le partage et la générosité ("Kokoro" veut dire cœur en japonais). Chaque abonnement acheté permet à un enfant, ou à une école en difficulté d'accéder à cet apprentissage.

Il est bon de savoir aussi que l'exposition précoce à des langues étrangères favorise le développement de certaines parties de nos cerveaux et permet d'être plus à l'aise par la suite pour l'acquisition de nouvelles capacités et de favoriser notre mémorisation future.
Les enfants présentent une période sensible qui leur permettent de s'imprégner de nouveaux sons, de les reproduire aisément et d'apprendre une nouvelle langue. Sans cette exposition, nos muscles et organes auditifs ne sont pas activés et stimulés, se réduisent et au final nous avons beaucoup de difficultés à entendre et reproduire certains sons.

Nous venons de finir la vidéo sur les couleurs. Après le premier visionnage, nous avons enchaîné directement, à la demande de mon petit gars, sur un atelier peinture comme dans la vidéo, testant les mélanges de couleurs, refaisant les dessins et bien sûr en parlant anglais. Il me posait des questions  répétait, je lui demandais une couleur en anglais et il devait me la montrer sur sa palette. C'est un véritable trésor cette méthodologie !
Nos enfants sont plein de surprises ! Laissons les découvrir le monde à leur rythme. Vive l'IEF !



Spolier alerte : La même méthode et approche linguistique est bientôt disponible pour ceux qui voudraient apprendre l'italien ! La vita è bella in IEF !

samedi 22 juin 2019

Quoi de neuf pour juin ?

Nous avons, en ce joli mois de juin, fêté les 24h du Mans (oui nous sommes une famille passionnée de sports mécaniques).
Pour ceux que cela n’intéresse pas, vous pouvez toujours créer votre propre tradition, fêter la nature ou tout autre chose qui vous passionne, organiser une excursion, une promenade à vélo, en forêt,... Les idées ne manquent pas en ces beaux jours.

Bon comme toujours, les moments propices à la connaissance et découverte ou à la révision sont nombreux en IEF.
Pourquoi ne pas s’appuyer sur les mots et chiffres qui composent "les 24h du Mans" pour travailler le graphisme des lettres et des chiffres, les sons des lettres et un son complexe "AN", qui en plus se retrouve dans Maman.
Avec les chiffres, nous pouvons revoir les bases des quantités, et de comparaison numérique.

Second pilier d'apprentissage de ce mois de juin, la musique... Hé oui le 21 juin c'était la fête de la musique.
Nous avons organisé un petit concert entre piano, batterie et guitare.


L'apprentissage du rythme passe par le jeu. Si vous êtes musicien comme moi, il suffit de jouer une petite mélodie simple à la guitare par exemple et laisser son enfant s'imprégner de la musique. Le rythme lui vient naturellement, il le reproduit sur sa batterie ou avec un bâton de pluie ou juste deux morceaux de bois qu'il frappe l'un contre l'autre.

Vient après la pratique, quelques notions théoriques sur les notes. Non non ne vous inquiétez pas, je ne parle pas de solfège ici !

Exemple d'une séance de graphisme et de lecture

On va surtout jouer encore sur le graphisme des notes : ronde, blanche, noire, croche, double croche, mais aussi clé de Sol, clé de Fa.
Entre les blanches et les noires, nous travaillons le coloriage et le respect de la consigne : ne pas dépasser du cercle.
Enfin ce qui est génial c'est le nom des notes ! Hé oui des sons à la construction simple, seulement deux lettres. L'enfant comprend aisément la formation des syllabes et les sons que les lettres peuvent produire ensemble (on est d'accord il nous faut quelques séances !), tout comme les notes ensemble forment une musique.

Le modèle de portée et l'ordre des notes dans la gamme avec code couleur

Dernière petite activité, la portée. Elle contient cinq lignes (hop révision de la numération et du décompte), puis le classement des notes selon un ordre précis et un code couleur qui sera repris dans las partitions futures. Chaque note est associée à une couleur de l'arc en ciel. Une fois que les notes et l'ordre auront été intégrés, nous pourrons tenter de se concentrer seulement sur le nom des notes sans le code couleur pour les ordonner à nouveau dans la gamme.


Deux jeux de notes, avec et sans code couleur et une grande clé de sol pour apprendre le tracé
Une portée vide que l'on complète avec les notes repositionnables ci-dessus

Le monde de la musique est une mine d'or pour les apprentissages fondamentaux et permettent à l'enfant aussi de suivre des règles, d’apprivoiser le concept d'ordre et d'harmonie qu'il faut respecter quelques fois pour donner un résultat merveilleux : un morceau de musique, une mélodie.

A vous de jouer! Viva la Musica et vive l'IEF !

lundi 27 mai 2019

Fête des mères, IEF et maman solo !

Voilà notre fête ! Le jour où nous sommes célébrées nous les mamans !
Pour les enfants qui vont à l'école, c'est le moment des bricolages plus ou moins de bon goût choisis par la maîtresse...
En IEF, c'est à nous de guider nos petites têtes blondes pour ce jour spécial !
Etant maman solo, je ne peux pas compter sur l'autre parent pour trouver ou fabriquer un cadeau surprise ! Et alors ? Voila un moment privilégié et à savourer avec notre enfant ! 

Premièrement

J'explique à mon petit bout ce que représente la fête des mères : juste un moment où l'on peut montrer son amour à sa maman, un moment entre parenthèse dans notre vie. 
On regarde le calendrier pour savoir combien de jours il reste avant cette fête et savoir combien de temps nous avons pour trouver un bricolage et comment nous allons passer cette journée ensemble !

Deuxièmement

En naviguant sur le net, je pensai trouvé quelques idées mais rien d'inédit ni de bien intéressant à réaliser. 
Alors on se creuse les méninges avec mon petit gars. On cherche tout les mots qu'il associe à "maman". On décide de les dessiner ou de les chercher dans ses livres ou les magazines pour les découper. 
Une fois toutes nos illustrations trouvées et prêtes, c'est le moment de les assembler sur une immense feuille qui fera office de carte. Sortons la colle, les paillettes, les gommettes,...


Troisièmement

Avec la fête des mères, nous pouvons travailler. Outre le fait de chercher et découper (motricité fine), nous allons apprendre et réviser les mots maman, fête, amour, prénom de notre enfant, fleur, et les formes comme le cœur, les étoiles, les fleurs. 


Impossible d'aller chercher les fleurs ? Pas de souci, nous dessinons toutes les parties des fleurs et de toutes les couleurs. Après découpage, mon petit bout les assemble pour me faire un très joli bouquet !

Le jour même, nous décidons de chambouler nos habitudes du matin. Programme : déjeuner sur la plage, grande balade le long du littoral, on passe la matinée à jouer sur la plage et à contempler la nature. Même quelques mots écrits sur la plage le font travailler à sa demande ! Un petit caillou en forme de cœur clos notre excursion. on peut aussi opter pour une balade en forêt et récupérer des branchage pour créer un cœur en rentrant et un centre de table pour le midi.


Puis direction mes parents pour préparer le repas de fête. Nous en profitons pour le faire participer à la cuisine et le faire goûter en lui demandant son avis. Enfin il met la table, installe les fleurs, et même des cadeaux qu'il trouve dans ses jouets, en nous expliquant à quoi ils correspondent et en me souhaitant bonne fête dès qu'il passe à côté de moi. 

Je suis fière de lui avoir fait comprendre que l'important dans tous ces moments de célébrations c'est d'être avec les personnes que l'on aime, passer du temps ensemble, de trouver des petites attentions tout le long de la journée. Ce ne sont pas les cadeaux qui comptent car au final, à l'école par exemple, ce n'est qu'un travail obligatoire supplémentaire pour les enfants et non une véritable attention. 

La transmission des valeurs simples !

Tous ces moments partagés ensemble sont de précieux souvenirs et valent 100 fois plus qu'un cadeau acheté. Et l'IEF n'est pas en reste, toujours un petit moment pour caser des révisions en s'amusant !

samedi 18 mai 2019

Zoo et IEF, en avant l'aventure !

A l'heure où l'IEF est remise en questions par de nombreuses personnes, notamment avec la nouvelle loi, se préoccupant soi disant de l'instruction des enfants, voila un petit article sur notre sortie au ZOO.
Hé oui même en IEF, à 3 ans et demi, nous donnons la possibilité à nos bout'choux d'avoir accès à l'instruction et à l'éducation à la protection de la Nature !
Voilà pour le petit laïus sur la liberté d'apprendre autrement !

Préparation de la sortie


Bon comme vous l'imaginez bien, toute sortie s'organise et encore plus quand nous allons passer deux jours entiers à se balader dans les allées d'un zoo, donc loin du "confort" de la maison dirons-nous.

Première mission : préparation des bagages et du plan d'action des journées

Nous devons prévoir plusieurs changes, de quoi grignoter, de quoi soigner son enfant (car c'est sûr qu'il va courir et être casse-cou, même si dans nos rêves les plus fous il resterait près de nous pour contempler les animaux !^^), mais aussi envisager à peu prés tous les cas de figure du plus anodin au plus extrême, et les à-côtés comme la voiture et le séjour à l'hôtel.

Plan d'action ? Je parle ici de séparer les zones de promenade entre les deux journées mais sans établir un parcours linéaire, car nous devons rester flexible et à l'écoute des envies et des besoins de notre enfant !
C'est toute la magie de l'IEF : écouter son enfant. Il n'a pas à se dépêcher de tout voir selon un parcours défini par une maîtresse qui est dépassée à la mi journée par des enfants qui au final ne s'intéressent pas à la nature mais seulement au fait d'être hors de la classe.

VIVE l'IEF ! ^^

Deuxième mission : préparer notre enfant à la sortie

He oui, il faut bien lui expliquer le concept du parc zoologique, car pour un enfant si la première expérience avec des animaux se fait à travers des cages ou des parcs, il va penser que c'est cela la Nature ! Nous devons lui dire pourquoi les animaux sont enfermés et répondre à toutes ces questions. Il est nécessaire également de lui présenter les animaux que nous allons voir et de l'initier à la protection de la Nature.

Sans oublier les codes de bonne conduite de la vie en société et notamment au zoo, comme ne pas crier ou taper sur les vitres (ce qui nous parait logique, à nous adultes).
Si nous avons prévu un spectacle lors du séjour au zoo, il faut là aussi lui apprendre les façons de se tenir et lui raconter ce qu'il va voir.

Spectacle des lions de mers, ZooParc de Beauval

Car autre point à ne pas négliger : la peur que cela peut engendrer chez notre bout'chou, la vue de gros animaux ou lors d'un spectacle. Je sais que mon petit gars à un caractère assez craintif, ce qui implique de bien le préparer avant les sorties.

Troisième mission : lier le zoo à des apprentissages fondamentaux

Ecriture et lecture du mot "ZOO" 
Compréhension de l'espace avec l'étude de plans de zoo simplifiés et y placer des animaux en fonction d'indications.
Apprentissage du nom des animaux et essayer de les retrouver et de les déchiffrer.
Comprendre la différence des milieux de vie et des morphologies avec la présence de poils ou non, de pattes ou de nageoires... une multitude de choses à apprendre en s'amusant, en fonction des demandes de notre enfant !


Mon petit gars a regardé le trajet de la maison au zoo avec son grand père (car la sortie s'est faite avec ses grands parents), il adore repérer les routes et savoir par où nous allons passer. .

Le ZOO !


Il faut trois heures de voiture pour se rendre au zoo, qui se sont très bien déroulées. J'avais préparé pas mal de jouets et de livres (surtout sur les animaux), nous avons également croisé beaucoup de camions et de travaux sur la route, ce qui a ponctué le voyage, vu que c'est la passion de mon fils.

Arrivée au zoo! Préparation de sacs à dos et direction l'entrée!
Cela n'a été que du bonheur pendant deux jours, découvertes et rires, questions et discussions sur les animaux, montées, descentes, escaliers, ponts, goûters sur les bancs,...


Bien sur il y a eu des moments difficiles de colère ou d'énervement de la part de ma petite tête blonde à cause de la fatigue mais quand nous préparons très bien la sortie en amont, sur place cela se passe d'une manière assez fluide.
Nous avons fait des parcours selon les animaux que mon enfant voulait voir ou revoir.

Il y a une mini ferme, comme dans la plupart des zoos, ce qui a été le plus intéressant apparemment pour lui ! (Il faut dire que nous avons une chèvre pas loin de chez nous, alors il est habitué à en voir, et est plus sensibilisé à cet animal). Je vous conseille ce petit coin du zoo pour vous détendre, surtout à Beauval, la mini ferme est un espace clos où nous pouvons laisser marcher sans trop de crainte notre enfant.


Ce qui a aussi été très apprécié, c'est les déjeuners sur le pouce dehors, grignoter des petits gâteaux sur les bancs et boire à la bouteille. Ce sont des petits choses pour nous mais des instants précieux pour notre enfant qui se sent grand et acquiert de l'autonomie. Et dès que nous changeons les habitudes, même un pique nique devient une véritable fête, en famille !

Le soir entre les deux jours, le sommeil est arrivé vite mais nous avons quand même revu les fiches que javais réalisées sur les principaux animaux du zoo que nous avions vu et ceux que nous n'avions pas encore aperçu. Nous avons alors fait le programme du lendemain ensemble, et réviser les notions d'espace avec le plan.


En IEF, tous les moments de la vie sont des possibilités d'apprendre et surtout à la demande de notre enfant.
Je ne pensais pas que le soir il aurait encore la capacité de travailler, mais c'est lui qui a demandé ! C'est ce qui rend si merveilleux l'IEF, cette soif d'apprendre et ce goût de la connaissance ! (même à 3 ans ^^).

Après le ZOO ?


Une fois rentrés, nous avons étudié le livre acheté au zoo sur les animaux et la protection de la Nature, un livre très bien fait car dessiné et destiné aux enfants de 4 ans, par le Zoo Parc de Beauval, "Les animaux de Beauval".

Nous avons alors fait plusieurs ateliers de dessin sur les animaux et d'écriture / lecture des noms qu'il avait déjà travaillé avant de partir.
Mais le fait de les voir écrits sur "le livre du zoo", c'est encore plus fort! Les fiches de maman ne rivalisent pas !!!


Nous avons regardés les photographies prises, en nommant les animaux. Il nous reste plus qu'à les coller dans un cahier de souvenirs avec leurs noms.

Enfin, nous sommes allés à la médiathèque changer ses livres, (ce qui tombait juste après la sortie au zoo!). Nous avons ainsi pu compléter notre collection avec des livres sur l'organisation des parcs zoologiques ("Le ZOO", Milan Jeunesse) et un imagier des animaux, où ces-derniers sont classés selon leurs caractéristiques (couleurs, comportements, habitat, naissance..) ("Mon imagier de tous les animaux", Milan Presse).

                           

jeudi 9 mai 2019

Jours fériés en mai, comment travailler en IEF ?

Bien que nous soyons partisanes de l'école à la maison et donc que les jours fériés n'aient pas grand impact sur notre organisation quotidienne du travail et des loisirs, le 1er mai et le 8 mai sont des jours particuliers et nous pouvons trouver des activités à faire !

Le 1er mai


Quel jour sommes-nous ? Le premier jour du mois de Mai ! hop on marque le jour sur notre frise du temps et on lit un poème que javais sélectionné, on le lit plusieurs fois pour expliquer les mots nouveaux, trouver les équivalents dans les livres que nous connaissons.

Puis en partant du poème où le mot muguet est marqué, on peut expliquer la coutume qui est d'en offrir ce jour là. On cherche dans le dictionnaire à quoi ressemble cette plante. On demande à notre enfant de la décrire, forme et couleur, de désigner la fleur, la feuille, la tige. Je fais un petit atelier collage pour bien asseoir ce que nous avons vu.



Petite ballade sur le marché pour aller en acheter !
On peut alors essayer de le dessiner avec un vrai modèle et connaitre l'odeur de cette fleur.
Ce qui est génial dans cette fleur c'est la forme de clochette permettant de travailler les lignes brisées et les arcs de cercle. 

Après la sieste, on commence le travail sur les lettres et les sons qui compose les mots muguet et mai. On termine la séance par un peu de travaux manuels en décorant une carte pour cette occasion avec du coton pour faire les clochettes.

 

Bien sur on étudie encore quelques jours le muguet pour réviser les acquis et aussi prendre appui sur ces connaissances pour la numération, comme compter les clochettes sur un brin ou compter les brins dans un bouquet. Ou même dessiner le bon nombre de clochettes, selon l'indication que l'on donne.



Le 8 mai


Second jour férié et opportunité d'apprendre en IEF ! (comme tous les autres jours au final !)

Il est évident que la signification de ce jour est un peu trop compliquée pour notre bout de chou de trois ans et demi, je vais surtout m'intéresser à la cérémonie retransmise à la télévision pour développer un vocabulaire, repris le 14 juillet par exemple, et qu'il connaît déjà d'ailleurs un peu.
Chevaux, Arc de Triomphe, Paris (petite révision des monuments de Paris avec un livre que nous avons trouvé à la médiathèque), les symboles de la France (hymne, drapeau et couleurs)


Pour l'activité à proprement parler, je me base sur la date, écriture du jour et du chiffre, après l'avoir marqué sur la frise du temps. Nous pourrons réviser ainsi tout le mois l'écriture de MAI.

Nous avons aperçu à la télévision les fleurs bleues typiques de ce jour là, que ce soit en "vraie fleur" ou en boutonnières sur les officiels. Direction le dictionnaire pour trouver la description et l'illustration. Ni une ni deux petit atelier collage et écriture sur le bleuet.




Notre petite tête blonde est très enthousiaste à l’idée de travailler car il voit que c'est un jour spécial et cela le fait en quelque sorte participer, il veut apprendre et comprendre.


=> Comme à chaque occasion de fêtes ou de jours marquants, l’intérêt pour apprendre est décuplé.
En IEF on peut aisément appréhender ces moments là, en profiter pour instruire notre enfant, tout en s'amusant et sereinement!

Vive l'IEF !

jeudi 18 avril 2019

Pâques et activités printanières 2019 en IEF

Mon dernier article sur le printemps de 2019, se termine avec les activités autour de Pâques.
Comme à chaque fois je commence par déterminer le vocabulaire associé à l'événement et je me base dessus pour faire mes activités.
Je me concentre sur les mots lapin, poussin, poule. Trois mots qui contiennent  la même construction pour les sons "IN" et "OU".On ajoute aussi le mot pâques, évidemment.

Les mots


On va déjà apprendre à dessiner un lapin. Passer par le dessin et le jeu sont des fondamentaux pour l'apprentissage et surtout pour mon petit bout qui adore le dessin.
On regroupe plusieurs livres sur le thème et on commence à comparer les illustrations des lapins et les polices d'écriture. Il a à sa disposition une fiche avec les différentes formes d'écriture de chaque mots et c'est comme un jeu de "cherche et trouve" mais avec les mots.



On détermine les attributs du lapin, faciles à reproduire : une tête, un gros "bidou", une queue touffue, deux grandes oreilles et des petites pattes. Je dessine un modèle puis il s'entraîne, en énumérant ce qu'il dessine.

Passons à l'écriture du mots.
On va décortiquer les sons que l'on entend, méthode à privilégier. Il ne faut pas énumérer les lettres mais les sons quelles font et quelles forment entre elles.
Pour "LA" on entend le son "leu" et le son "a". Et ainsi de suite. Puis on note les lettres qui forment ces sons.
Petit détail pour qu'il sache et retienne l'image du mot, le nombre de lettres, la première et la dernière lettre, on passe par l'illustration du train et des wagons lettres.



Pour les autres mots on fonctionne de la même manière et surtout on compare les sons que l'on retrouve dans les mots. Et ainsi notre enfant intègre l’organisation des lettres et ce qu'elles peuvent former comme sons lorsqu'elles sont associées.
J'ai aussi fait une petite liste de mots simples qu'il connait et où l'on retrouve les sons appris.




Autre astuce pour réviser les mots sans qui'l ne prenne cela pour du travail :
sur les livres que nous avons à la maison sur Pâques ou sur les animaux, nous nous amusons à coller des autocollant avec les lettres pour former les noms des animaux que nous voyons. (Ok il faut beaucoup d'autocollants car la moitié se perd ou se colle partout sauf sur le livre ^^)

Pour développer le vocabulaire sur le printemps, je me base sur la poésie qui est pleine de nouveaux mots et de phrasés rythmés qui plaisent énormément à mon fils. Il est très attentif aux mots dans ces instants-là et on peut aisément en discuter.
J'associe bien évidemment les nouveaux mots à des images que j'ai sélectionnées auparavant.




Le temps qui passe


Le printemps et Pâques permettent d'illustrer le temps. En effet à cette saison tout repousse et cela demande du temps. On peut ainsi rendre tangible et manipulable la notion de temps qui passe.

Plantation

Nous avons donc décidé de mettre à germer des graines de lentilles et de voir ce qu'il se passait comme nous avons pu lire dans les livres empruntés à la médiathèque au début du printemps.
L'intérêt supplémentaire de cette expérimentation est de respecter la règle de l'arrosage et d'en tenir le calendrier (noter les jours, donc révision des nom des jours de la semaine).






Avant/après

Pour bien poser la notion de temps avec les termes de références Avant/Après, je me suis basée sur la vie du poussin , avec l'éclosion de l’œuf, ce qui est bien dans le thème de Pâques et est très facile à se représenter pour notre enfant. Là encore la notion de temps devient tangible et visuelle.
Je suis aussi revenue sur l'ordre des étapes des plantations.




La numération 


Retour sur la numération avec les décors des œufs
- soit donner des indications pour décorer les oeufs comme trois étoiles, deux ronds, ...
- soit demander de colorier un nombre précis d’œufs sur une ligne où il y en a plusieurs





Voila quelques idées d’activités pour les fêtes de Pâques à faire avec vos enfants en IEF, et réviser les notions de bases en s'amusant !
Bonnes fêtes de Pâques et n'abusez pas des chocolats!^^